Déterminés à conquérir démocratiquement le pouvoir après ce qu’ils qualifient de « hold-up électoral de 2018 », Martin Fayulu et Adolphe Muzito, les deux membres du présidium de la plateforme Lamuka, mettent les bouchées doubles afin d’envoyer leurs adversaires au tapis.
Les mobilisations de grande envergure sont lancées. Lamuka veut être présent à travers la République démocratique du Congo ( RDC ). Ainsi, Martin Fayulu, président du parti Engagement pour la citoyenneté et le développement ( ECiDé ), en homme de terrain, va effectuer une tournée dans les 26 provinces.
Le premier rendez-vous est pris pour ce vendredi 28 janvier à Lisala, chef-lieu de la province de la Mongala où il va communier avec ses militants et sympathisants qu’il n’avait plus revus depuis la présidentielle de 2018.
Une équipe d’avance est déjà sur place, pour préparer l’arrivée de Fayulu. Elle est conduite par le secrétaire général de son parti, Devos Kitoko et le secrétaire national en charge de la Jeunesse, Serge Welo.
Pendant ce temps, l’autre leader de Lamuka, Adolphe Muzito est en tournée diplomatique en Europe.
Le président du parti Nouvel Élan a déjà échangé avec quelques autorités du Conseil européen.
Selon les proches de l’ancien Premier ministre, la pression est faite pour arracher des élections démocratiques, libres et transparentes afin d’offrir aux Congolais des dirigeants légitimes.
Entre temps, la coalition continue d’exiger le consensus autour des réformes électorales et ne reconnait pas l’équipe de la CENI investie par Félix Tshisekedi. Pour eux, la centrale électorale doit être totalement dépolitisée pour éviter des élections chaotiques comme en 2018.
Voldi Kengi
