Les États membres de la Communauté de l’Afrique de l’Est lorgnent sur le marché de la République démocratique du Congo de 86,7 millions d’habitants et sont impatients de voir ce vaste pays rejoindre le bloc. Dans ce qui a été considéré comme une accélération de la demande de la RDC de juin 2019, le sommet des chefs d’État de la CAE a demandé au Conseil des ministres d’entreprendre la mission de vérification à Kinshasa et de faire rapport au prochain sommet, tandis que la demande de la Somalie, en attente depuis 2012, a de nouveau été mise en veilleuse.
Au niveau de la communauté d’Afrique de l’est, une mission devra être envoyée en RDC. L’objectif est d’éviter l’erreur commise avec le Soudan du Sud qui n’est pas encore prêt à devenir membre à part entière de la communauté.
Les pays membres de la communauté est-africaine estiment que
La RDC a un énorme potentiel économique et financier, ce qui est bon pour la CAE, mais la situation politique en RDC est Encore fragile.
La direction de la Communauté des États d’Afrique de l’Est se donne le devoir de mettre en place des mécanismes d’évaluation appropriés avant l’admission de la RDC.
En République démocratique du Congo, la perspective d’être coopté au sein de la communauté est-africaine a suscité l’enthousiasme, même au plus haut niveau. Mais il faut dire que l’instabilité politique dont le pays fait preuve joue contre le Congo-Kinshasa. En revanche, plusieurs pays de l’Afrique de l’est pensent qu’une fois admise, la RDC pourrait être persuadée de poursuivre une bonne gouvernance.
Le Traité de la CAE de 1999 fixe les conditions dadmission, notamment le respect de la bonne gouvernance, la démocratie, lÉtat de droit, le respect des droits de lhomme et de la justice sociale, la contribution potentielle des membres au renforcement de lintégration.
Patrick Ilunga
