Le ministre de l’Environnement et Développement durable, Claude Nyamugabo s’est rendu, le lundi 29 mars, aux installations du projet de recyclage et transformation des déchets plastiques qui constitue en ces jours une opportunité économique importante pour la République dans son ensemble.
Initiée par l’Église du Christ au Congo, ECC avec l’appui de Tear Found, une ONG de droit Britannique, l’idéologie serait donc de résoudre le problème lié à la protection de l’environnement au travers l’assainissement des milieux de vie, grâce à la transformation des déchets plastiques en plusieurs articles produits.
L’apport de Claude Nyamugabo dans ce secteur repose essentiellement sur la réduction de la présence des immondices et autres déchets plastiques dans la capitale Congolaise. Content du travail de l’entreprise, le ministre encourage une telle réflexion et activité pour une capitale salubre.
« Transformer les articles plastiques en opportunités économiques grâce au recyclage, projet de l’Église du Christ au Congo que nous avons visité ce jour. Contribution à la salubrité de Kinshasa, création d’emplois, et matériaux de construction d’infrastructures », peut-on lire sur le compte tweeter du Patron de l’environnement après sa visite.
Parlant de la production quotidienne, l’entreprise collecte 7.000 tonnes de déchets, dont 1.500 tonnes de plastique , des chiffres qui poussent à dire que la métropole de Kinshasa serait une source de pollution majeure pour l’Afrique Centrale.
Grâce à l’exercice de ce métier de transformation à Kinshasa, une opportunité d’emploi et de revenu s’offre aux Kinois et Kinoises qui, dorénavant, peuvent se faire de l’argent par la vente d’un sac des déchets plastiques en échange avec quelques pièces de monnaie.
À titre de rappel, ce genre d’initiative n’est pas une première ici à Kinshasa. En 2015, un contrat a été signé sous la gouvernance de André Kimbuta, entre la ville et l’agence GTR/ANACO pour la transformation des déchets plastiques, hélas, cette vision semble passer au flux dans son tableau de bord.
Enock Issey
