En marge de la célébration de la journée mondiale de lutte contre la tuberculose commémorée en chaque 24 mars, le responsable du service provincial en charge de lutte contre cette maladie explique, les procédures de pris en charge de cette maladie dans sa juridiction.
A l’occasion de la journée mondiale contre la tuberculose, le chef de service provincial de détection et traitement de la tuberculose sort de son silence pour une sensibilisation à l’intéressement de cette catégorie de la maladie dont les symptômes sont de fois, minimisées par les populations.
Pour lui, l’objectif assigné pour cette année dans le Kwilu est de détecter et soigner 100% de cas de cette maladie. « Cette année on nous exhorte d’accélérer la riposte contre la tuberculose, nous dans le Kwilu, nous envisageons de soigner à 90% nos cas de tuberculeux. »
A propos, la majeure question s’y pose; comment se fait la pris en charge de malades tuberculeux à l’hôpital général de Bandundu, Blanchard NSUKAMI, chef de ce service indique que : « Chez nous ici, tout le monde qui arrive, il a droit à une consultation gratuite suivi des examens au laboratoire gratuit aussi. Puis sera soumis au traitement encore gratuit pendant 6-8 mois. Et, il y a un suivi bactériologique. Donc, 2 mois après, il vient pour son premier examen que nous appelons, F2. 5 mois après F2, il repassera encore pour un autre test puis 6 mois. Pendant tout ce temps, le malade est sous contrôle de nos techniciens jusqu’assurer le traitement à 100% de notre tuberculeux… ».
Cependant, depuis une éternité, la question relative aux relations entre la tuberculose et le VIH est restée hypothétique. Est-ce réellement cette corrélation existe ? Celui-ci éclaircit dans ce sens : « Le VIH est une maladie immunitaire. La tuberculose s’installe également s’il y a diminution de l’immunité. Donc, il y a effectivement corrélation entre ces deux pathologies dangereuses. »
Il sied par ailleurs de rappeler que le thème national au tour du quelle cette journée instituée par les nations unies est célébrée, c’est accélérons la riposte contre la tuberculose mais pour l’éradiquer vraiment, la mobilisation de tous les corps soignants, Docteurs, infirmiers ou mieux les populations s’avère indispensable, a reconnu également le chef de ce service de lutte contre la tuberculose.
John Ngombua
