Société

Chargeurs des bus à Kinshasa : Un phénomène qui prend de l’ampleur mais avec des cas de dérapages

Il s’observe à Kinshasa, capitale de la RDC depuis un bon moment, un métier devenu un phénomène appelé » Chargeurs des Bus », dans presque la quasi totalité des arrêts se trouvant sur les grandes artères de la métropole de Kinshasa.

Un moyen de vivre ou un moyen de contribuer à l’avancement de l’économie du pays ? Cette question mérite d’être posée.

En raisons de la précarité dans laquelle vit la majorité de la population congolaise en général et Kinoise en particulier, des tierces personnes choisissent des petits métiers à faire pour nourrir leurs familles et assurer leurs responsabilités.

Mais alors, ce métier jeune à Kinshasa, a commencé de manière respectueuse et a aidé le pays à diminuer tant bien que mal le nombre des chômeurs dans le pays. Hélas, l’idéologie du départ semble dérailler, au regard du comportement qu’affichent plusieurs praticiens de ce métier.

En lieu et place de charger uniquement des bus comme il leur a été consigné, ils se plaisent dorénavant aux heures d’embouteillages ou à des heures où il s’observent des difficultés de transport, à se déguiser en passagers attendant aussi le bus. Par conséquent, ils font obstacle aux différents clients d’avoir des places à bord de bus ou taxi bus en se précipitant dans le bus pour ensuite échanger des places moyennant un petit coût. C’est le cas de ceux de la gallerie présidentielle au boulevard du 30 juin.

Ce phénomène a commencé à emmerder les usagers de cette route qui notent même certains cas de vols.

D’après l’un des membres de l’association des chauffeurs et chargeurs Congolais, s’exprimant sous l’anonymat, l’argent perçu après avoir chargé des automobiles, une partie est versée à la caisse de l’association.

À l’en croire, peu parmi ces personnes respectent ce contrat, certains ne font que percevoir l’argent sans remettre la part de l’État.

Or, étant donné que le développement de l’économie d’un pays est facteur de la macroéconomie et de la microéconomie, ce métier devra être régulé car, grâce à ce petit rien venant de cette association, plusieurs d’entre eux seront épargnés du manque et pourront si est seulement si le rendement serait favorable, bénéficier des soins médicaux et d’une rémunération le mois comme nous le pensons déjà, renchérit-il.

Il n’y a pas de sauts de métiers dit-on. Ce travail est exercé par plusieurs personnes, adultes comme enfants.

Un apple est donc lancé aux autorités compétentes de la ville, de veiller au bon déroulement de ce métier et surtout à ne pas hésiter à infliger des sanctions à tout récalcitrant ou facteur des troubles.

Enock Isey

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