Réagissant à un article paru dans le magazine Jeûne Afrique, depuis le 18 août 2020, intitulé : « Le budget trimestriel de la présidence de la République consommé en un mois », le service de Communication de la présidence de la République a tenu à faire une mise au point à travers un document dont une copie est parvenue à Géopolis Hebdo. Par ce document, la Présidence de la République dément ainsi catégoriquement toutes ces allégations qu’elle qualifie « d’erronées », distillées par Jeune Afrique.
Pour le service de communication de la Présidence de la République, « le magazine Jeune Afrique a tiré des conclusions hâtives, se basant sur des données partielles d’une seule étape de la procédure de la dépense publique », sans aucune confrontation des sources, « exposant la première de institution du pays au mépris de l’opinion ».
La Présidence de la République renseigne, à travers sa mise au point, que le plan de trésorerie indique que pour le mois de Juillet, elle n’a consommé que 10 millions de dollars américains contrairement aux 17 millions annoncés par Jeune Afrique. Ces fonds ont servi à la rémunération du personnel et au fonctionnement.
En effet, plusieurs services de la Présidence de la République bénéficient de ces fonds. Il s’agit notamment du Cabinet du Chef de l’État, des services personnels du Chef de l’État, du centre national de sécurité, de l’État Major particulier du Chef de l’État, du service national, du Mécanisme national de suivi, de la clinique présidentielle de l’U.A, de l’Agence de Bonne gouvernance et la lutte contre la corruption, du journal officiel, du protocole d’État, etc.
Le service de communication de la présidence de la République note enfin que sur un crédit budgétaire voté d’environ 200 millions de dollars US l’an, la présidence de la République n’a consommé que 56 millions de dollars américains entre Janvier et début Août 2020, selon les chiffres du plan de Trésorerie.
La Présidence de la République réaffirme pour ce faire que le Président Félix Tshisekedi veille sur une gestion saine des finances publiques à tous les niveaux, particulièrement en ce qui concerne la qualité de la dépense publique surtout dans ce contexte de la Covid-19.
Théodore Ngandu
