Société

Dévastation des artères à Kinshasa : Les Avenues Bongolo et Kimwenza en voie d’impraticabilité totale

La beauté d’une ville se mesure par la quantité et la qualité de ses infrastructures dit-on. A Kinshasa cela semble être négligée par ceux qui sont censés rendre la ville belle. Des petites et grandes artères de Kinshasa demeurent impraticables à pleine 21ème siècle, alors que les dépenses engagés pour ces dernières sont énormes .

les Avenues Kimwenza et Bongolo se trouvant dans la commune de Kalamu, sont dans un état de dévastation très avancé.

La rédaction de Géopolis Hebdo a fait la ronde de ces deux artères pour un constat, après plusieurs cris d’alarme des habitants de ces coins.

D’abord sur l’avenue Bongolo dans son tronçon allant de l’avenue Kimwenza jusqu’à la rivière Kalamu, des grandes crevasses sont observées partout empêchant la bonne circulation des véhicules.

Les usages de la route et des riverains de ce coin de la capitale se plaignent de la négligence des autorités urbaines tout en pointant du doigt ceux à qui la réhabilitation des travaux a été confiée.

Selon le constat fait sur place, quand la rivière Kalamu sort de son lit après une forte pluie, toutes les parcelles environnantes sont inondées par ces eaux que refoule Kalamu.

Par conséquent, la terre devient marécageuse et le goudron ne peut plus supporter le poids des véhicules.

Or, à en croire des observateurs, cette artère a été réhabilitée plus d’une fois , mais sans succès. L’on se demande si c’est l’étude de la terre qui n’a point été faite avant la construction ou l’inexpérience de la structure qui travaille pour sa réhabilitation.

 » Cette avenue, et surtout ce coin nous a tant fait souffrir, rien ne change après plusieurs efforts de réhabilitation, qu’ils nous placent des bétons en lieu et place du goudron pour essayer de pallier à cette difficulté », s’exprime monsieur Moïse Sikatenda rencontré sur place.

Il sied de noter que cette crevasse est très visible devant l’université Simon Kimbangu qui reçoit plusieurs étudiants et enseignants véhiculés.
Hélas, ils sont obligés de déposer leurs voitures très loin et avancer à pied.

Sur l’avenue Kimwenza part son croisement avec l’avenue Victoire, il y a là, la présence des nids de poules qui datent de très longtemps.

Un peu plus loin, au croisement des avenues Kapela-Kimwenza s’est formé un gouffre il y a plus de 4 mois déjà. Des véhicules venant vers Ezo sont obligés de prendre l’avenue Université pour s’en sortir.

Eu égard à ce qui précède, des graves embouteillages s’observent dorénavant sur l’avenue de l’université à Kapela Yolo qui reste en tout cas la seule route praticable dans ce coin à cause du confinement des véhicules.

 » Les autorités sont entrain de négliger ce trou, elles attendent que ça grossisse pour qu’ils agissent. Souvenez-vous de « libulu manzengele » qui a commencé petit mais a causé plusieurs pénalité », déclare un changeur de monnaie qui a requis l’anonymat.

Dans le souci de construire un Congo fort en matière d’infrastructures, un appel mérite d’être lancé aux autorités compétentes afin de faire un bon choix des entreprises et opérateurs de construction pour ne plus refaire une route deux fois comme il est coutume à Kinshasa.

Enock ISEY

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