Economie

D’un coût total de 500 millions USD : le Gouvernement Sama approuve l’accord de crédit conclu avec l’AID pour  » KIN ELENDA  » La Vice-ministre

La Vice-ministre des Finances de la République Démocratique du Congo (RDC), O’Neige N’sele Mimpa, a présenté aux membres du Gouvernement de l’Union Sacrée, au cours de la quatrième réunion du Conseil des Ministres présidé en visioconférence, vendredi 21 mai 2021, par le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, deux Projets de textes. Le premier est le Projet de loi portant ratification de l’accord de crédit n°6858-ZR du 12 mai 2021 conclu entre la République Démocratique du Congo (RDC) et l’Association Internationale de Développement (AID), une branche de la Banque mondiale (BM) dédiée aux pays les plus pauvres, au titre du Projet de Développement Multisectoriel et de Résilience Urbaine de Kinshasa dénommé  » KIN ELENDA  », et le second est un Projet d’Ordonnance portant

approbation de l’Accord de Don n°D7940-ZR conclu entre la RDC et l’AID, au titre du projet de Développement Multisectoriel et de Résilience Urbaine de Kinshasa dénommé  » KIN ELENDA  ».
D’un coût total de 500 millions de dollars américains,  » KIN ELENDA  » a pour objectif d’améliorer la capacité
institutionnelle de gestion urbaine et l’accès à certains services et infrastructures ainsi qu’aux
opportunités socio-économiques dans la ville-province de Kinshasa.
 » KIN ELENDA  » compte quatre composantes à savoir : 1) Infrastructures et services résilients : Il est prévu notamment la construction de la première phase de l’usine de traitement des eaux à Binza Ozone, la construction de la troisième phase de la station d’épuration et la réhabilitation de la station de traitement d’eau potable de N’djili ; 2) Communautés inclusives et résilientes : En ce qui concerne l’inclusion socio-économique, les activités prévues visent l’entretien des infrastructures, le développement des
compétences et la prévention de la violence. La planitication urbaine et l’administration foncière ainsi que la gouvernance locale alignent
également des actions à réaliser ; 3) Gestion du projet : Elle devra permettre à l’État d’assurer une mise en œuvre, un suivi et une évaluation efficaces, transparents et responsables du projet ; et enfin, 4) Mécanisme d’intervention d’urgence conditionnelle : ll s’agit de doter à l’Etat d’un moyen devant lui permettre de répondre sans délai à toute crise ou situation d’urgence
éligible, selon le cas.
 » Après débat et délibérations, ces deux Projets soumis par la Vice-Ministre des Finances ont été adoptés  », a annoncé Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et médias, Porte-parole du Gouvernement.

Qui des ressources de l’AID ?

Les ressources de l’AID sont allouées aux pays destinataires en fonction de leur niveau de revenu, ainsi que de l’efficacité avec laquelle ils gèrent leur économie et exécutent les projets de l’AID en cours. Les conditions de prêt de l’Association sont fortement concessionnelles, c’est-à-dire que les crédits ne portent pas intérêt ou sont assortis d’un faible taux.
Quant aux conditions de prêt, celles-ci sont déterminées en fonction du risque de surendettement, du Revenu national brut (RNB) par habitant et de la capacité du pays à rembourser telle qu’évaluée par la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD). Les dons constituent l’intégralité de l’aide financière aux pays à risque de surendettement élevé, et la moitié de l’aide apportée à ceux dont le risque de surendettement est moyen. D’autres destinataires reçoivent des crédits de l’AID à des conditions soit ordinaires (« regular terms ») soit mixtes (« blend terms ») et strictes (« hard terms »). Ces prêts ont une échéance de, respectivement, 38 et 30 ans.

Dieudonné Buanali

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