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Échec pourparlers : Martin Munkokole, plus de négociation, place aux actes

« L’heure n’est plus aux négociations pour le rassemblement, mais plutôt aux actes » a fait remarquer Martin Munkonkole, secrétaire général de l’union démocratique africaine, ce jeudi 30 mars. Sur ce Le 03 Avril sera bel et bien une journée ville morte et le 05 Avril est décrété journée de grève général, tel que lancé par Félix Tshisekedi, a-t-il ajouté.

En effet, pour Le secrétaire général de cette partie membre du rassemblement « toutes les institutions et leurs animateurs étaient d’office devenues illégales après l’échec de l’arrangement particulier pour la mise en œuvre de l‘accord du st sylvestre »; c’est avec le souci de faire respecter les textes de la république et exprimer la volonté du peuple que le rassemblement, en opposition responsable à programmer une série des actions pacifiques en terme d’expression de la démocratie.

Pour Martin Munkokole, Personne ne détient le pouvoir de restreindre la liberté du peuple congolais, a-t-il fait savoir, et cela sera perceptible lors des actions que promet de lancer le rassemblement, actions qui pourrons continuer au-delà du 10 avril, selon le secrétaire général de l’UDA, vu l’envergure de la situation.

Par ailleurs, « il n’existe plus de majorité présidentielle, la seule majorité demeure le peuple congolais qui est déterminer à retrouver sa place de souverain primaire. »

Le président Joseph Kabila est ici pointé du doigt par le secrétaire de l’UDA et tout le rassemblement, car étant autorité morale de la majorité présidentielle, « il disposait du temps et tous les atouts nécessaires pour réguler la machine et trouver donc des solutions qui respectent les textes de l’accord du 31 décembre » texte obtenues de manière consensuelle. L’heure n’étant plus aux discussions n’ont plus aux négociation, la voix du peuple, reste selon le rassemblement, la seule voix pour faire entendre raison à la majorité et obtenir la mise en œuvre de l’accord du saint sylvestre.

Il convient donc de rappeler que le chef de l’Etat avait déjà reconnu depuis mardi 28 mars, que le premier ministre devrait provenir du rassemblement et quant au président du conseil national de suivi de l’accord, CNSA, il doit être une personne désignée de manière consensuelle.

Judith Ngiene

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