Société

Éducation, Santé et épanouissement des adolescents et jeunes : À travers le programme 03, l’UNESCO consulte les parties prenantes pour l’amélioration de la situation

La République Démocratique du Congo tend lentement vers un engagement pour des adolescents et des jeunes éduqués, en bonne santé et épanouis. C’est dans cette optique que l’organisation des Nations-Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), à travers son programme 03 ou projet « Nos droits, nos vies et notre avenir », a organisé le 17 Novembre 2020, à Béatrice Hôtel à Kinshasa, en partenariat avec ONUSIDA, UNICEF, ONU-FEMME, OMS et UNFPA, une consultation des parties prenantes pour recueillir des recommandations en vue d’un engagement au profit de la santé, l’éducation et l’épanouissement des adolescents et des jeunes.

Ce programme 03 de l’UNESCO qui est lancé dans plusieurs pays d’Afrique subsaharienne notamment la RDC, vise à améliorer l’éducation, la santé sexuelle et reproductive, l’égalité des genres des jeunes ainsi que la lutte contre la pauvreté en Afrique subsaharienne, à travers une amélioration de la qualité et la couverture des programmes complète à la sexualité, la promotion d’environnements scolaires sûrs et inclusifs et la lutte contre les violences sexuelles du genre en milieu scolaire.

Des recommandations issues des consultations des parties prenantes vont permettre aux Etats de prendre un engagement politique de haut niveau qui contribuera à créer un environnement plus favorable aux programmes d’éducation pour des adolescents et des jeunes en bonne santé et épanouis, pour la mise en place des mécanismes de coordination efficaces entre les secteurs de l’éducation et de la santé et pour la mobilisation des partenaires et bailleurs autour d’un programme commun.

Comme vous le savez, en RDC, les violences sexuelles sont signalées dans toutes les provinces et touchent particulièrement les jeunes filles. Selon l’UNESCO, malgré la promulgation de la Loi sur les violences sexuelles en RDC, les formes de violences ne cessent de se développer, entre autre le viol, les mariages précoces etc.

A l’issue des travaux de ce jour, les parties prenantes ont formulé une série des recommandations concernant notamment trois aspects à savoir : l’éducation à la sexualité, la réduction des inégalités de genre et des violences sexuelles basées sur le genre, et les services de santé sexuelle et reproductive.

Théodore Ngandu

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