Politique

Élections 2023 : Donatien N’shole : » Il ne faut pas attendre la fin des réformes pour désigner les membres du bureau de la CENI »

Le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso N’Kodia Pwanga a reçu, le samedi 20 Mars au Palais du peuple, les représentants des différentes confessions religieuses pour traîter des questions en rapport avec les prochaines élections prévues en 2023.

Parmi ces confessions, figurent notamment l’Eglise catholique représentée par le secrétaire général de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO), L’abbé N’Shole Donatien ; l’Eglise de réveil par l’évêque général et représentant légal, Israël Dodo Kamba .

À la sortie de ces assises, l’abbé Donatien N’shole, porte-parole des représentants des confessions religieuses a fait savoir que les échanges ont porté sur la désignation des animateurs de la CENI pour les prochaines élections.

« Les chefs des confessions religieuses ont fait savoir qu’ils ont pris acte non seulement du discours du Président de l’Assemblée nationale à l’ouverture de la session parlementaire de Mars 2021, mais aussi de l’engagement et du rôle de l‘Assemblée nationale de faire des réformes électorales une priorité au cours de cette session.
Ils ont également pris acte de la demande leur faite de s’activer pour la désignation des membres du bureau de la CENI », a affirmé l’abbé Nshole.

À en croire le secrétaire de la CENCO, il faut également l’examen par le Parlement de la proposition de Loi Lutundula sur l’organisation de la CENI.

« Si les chefs des confessions religieuses sont d’accord qu’il ne faut pas attendre la fin des réformes pour commencer à désigner les membres du bureau de la CENI, sinon on se met en retard, en même temps, ils se disent qu’il y a quelque chose d’important qui doit être fait dans la logique de l’engagement déjà pris par le Parlement pour finaliser ce travail, à savoir l’examen en urgence de la proposition de Loi Lutundula sur l’organisation de la CENI.
Car, aux yeux des chefs religieux, c’est une proposition qui a régulièrement suivi la procédure. Et elle est déjà passée par le gouvernement, il ne reste qu’elle soit soumise au débat. », a-t-il déclaré.

Et s’il y a bonne foi, poursuit-il, « en un mois, toute la procédure sera bouclée par les deux Chambres.  »

L’abbé Nshole a profité de cette occasion pour lancer une invitation aux candidats pour le compte des confessions religieuses à déposer leurs candidatures dans une confession de leur choix.

« Les confessions s’engagent déjà à entamer la procédure notamment en invitant tout celui qui a l’ambition d’être candidat des confessions religieuses d’aller déposer sa candidature dans une des confessions religieuses de son choix. Même s’il n’est pas membre mais s’il estime qu’il est mieux connu la-bas », ajoute-t-il.

Signalons que les différents protagonistes qui ont pris part à cette rencontre affirment que les confessions religieuses se sont mises d’accord sur le critérium des candidats.

« A la lumière du travail qui a été fait en amont, les confessions religieuses se sont mises d’accord sur le critérium et, sur cette base, chaque confession religieuse va procéder à une présélection des candidatures recueillies pour en retenir trois à présenter à la plénière », a dit le porte-parole.

Outre les questions électorales, les chefs des confessions religieuses ont présenté leurs condoléances au président de la chambre basse du Parlement, suite au décès du député national Henri-Thomas Lokondo.

De ce fait, l’on peut affirmer noire sur blanc que les enjeux semblent en ce moment préoccupants et au niveau de la classe politique et au niveau des confessions religieuses comme la société civile pour des élections dignes de ce nom, dans le délai prescrit par la constitution.

Enock Issey

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