Politique

Élections 2023 : Les confessions religieuses unanimes sur la question des réformes

Les réformes électorales et l’installation des membres du bureau de la CENI avant les législations en RDC, demeurent une préoccupation majeure tant pour la classe politique que pour la population.
C’est dans cette optique que les églises de réveil du Congo, ( ERC) se sont réunies pour présenter le lundi 05 avril 2021, leur feuille de route pour lesdites élections.

À l’allure où vont les choses, les questions électorales restent flux jusqu’à ce jour, des questions se posent si réellement il y aura élections ou pas en 2023. Des pressions viennent de partout.
La CENI propose à la chambre basse du parlement la réforme électorale avant l’entame de tout autre processus, qui d’après elle est un processus qui ne prendra que peu de jours.
De l’autre côté, les politiques qui obligent la mise en place des membres définitifs du bureau de la CENI.

C’est dans cette optique que les confessions religieuses ont brisé le silence pour soutenir la réforme électorale bien avant l’installation du bureau définitif de la CENI, telle qu’exiger par la loi.

Placée sous le thème : « Processus électoral en RDC, priorités 2023 », cette rencontre avait pour objectif de présenter la feuille de route qui va retracer les activités à mener jusqu’à la date des prochaines élections.

À cet effet, les églises de réveil soutiennent les réformes électorales, tout en plaçant leur agenda autour d’une campagne d’éducation civique et électorale ; observation électorale ; promotion de la participation des femmes, des jeunes et des marginalisés ; justice et sécurité électorale ; médiation et résolution des conflits électoraux en République démocratique du Congo.

Dans leur mot, les Églises de réveil se disent mobilisées et promettent de s’assurer de la tenue des élections transparentes et apaisées en 2023.
« La gestion de l’appropriation du processus électoral détermine la manière dont les membres jugeront le degré d’implication des acteurs dans l’exercice de la démocratie. Tout cela a une incidence sur le degré de la légitimité que les électeurs accordent à leurs gouvernants. Voilà qui explique l’importance du rôle des parties prenantes qui exigent d’elles un profond engagement. « L’église de réveil du Congo est mobilisée et doit constamment s’assurer que ses fidèles s’engageront de manière professionnelle, impartiale en vue de la tenue des élections transparentes, crédibles et apaisées », a déclaré le Pasteur Dodo israël Kamba.

Les confessions religieuses se disent prêtes à collaborer avec les parties prenantes au processus électoral à travers l’engagement élaboré.
« Cet engagement au processus électoral englobe les différents mécanismes par lesquels les citoyens et citoyennes collectivement ou individuellement peuvent participer aux décisions et aux choix publics dans leurs entités respectives. Face aux enjeux électoraux à venir, cet engagement est rendu nécessaire non seulement, par cette obligation faite à chaque citoyen et à chaque citoyenne d’apporter sa contribution à la construction de l’espace démocratique », a ajouté Dodo israël Kamba, représentant légal de l’ERC.

Il est important de signaler que cette activité a connue la participation d’autres confessions religieuses membres de la CIME notamment l’Eglise du Christ au Congo, la Conférence Épiscopale Nationale du Congo qui, dans l’unanimité, s’engagent à accompagner l’Etat dans ce processus.

Enock Issey

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