Le ministère de l’Environnement et du Développement Durable en collaboration avec l’Agence Japonaise de Coopération Internationale, JICA avaient organisé le premier Atelier National sur les tourbières, le lundi 22 juillet 2019 dans la salle de conférence du CEPAS à Gombe. Une activité qui avait pour objectif, le partage des informations basiques préliminaires sur les tourbières et la présentation de la feuille de route. Mais à ce niveau seulement, un embryon de la feuille de route des tourbières a été présenté. Dans le contexte de la RDC, les tourbières sont liées à plusieurs thématiques, notamment l’eau, la forêt et les mines, La gestion et la valorisation des tourbières devaient tenir compte de l’équilibre à tenir entre la conservation et le développement, avait dit Directeur Général des Forêts et représentant personnel du secrétaire Général de l’Environnement et Développement Durable José Ilanga, tout en attirant l’attention des participants.
En lançant les travaux d’ouverture de cet atelier José Ilanga, en mission de service ; avait de prime à bord rendu hommage au chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi pour sa vision pour l’environnement en général et la lutte contre le changement climatique en particulier. Pour sa part, le Directeur Général de l’Agence Japonaise de la Coopération Internationale (JICA), dans son mot de circonstance était revenu sur l’ importance que le japon accorde à la dynamique mondiale de lutte contre le changement climatique d’une part, sa disponibilité à accompagner la RDC dans ses efforts de contribution à la régulation du climat mondial à travers une politique forestière robuste et une stratégie nationale de lutte contre le changement climatique d’autre part.
Ce premier atelier sur les tourbières s’était articulé autour de quatre sessions : les informations basiques sur les tourbières, les exemples de gestion des tourbières, le regard sur les changements climatiques et enfin les éléments de politique et la feuille de route. Différentes présentations avaient eu lieu, afin de rencontrer l’objectif primordial de cet atelier. Le professeur Fils Makanzu de L’UNINIK, l’un des intervenants avait fait savoir que les tourbières sont des zones humides colonisé par la végétation, dont les conditions écologiques particulières ont permis la formation d’un sol constitué d’un dépôt de tourbe.La tourbe est donc une couche de sol organique épais formé par accumulation sur les longues périodes de temps des matières organiques mortes et en décomposition, essentiellement des végétaux, dans un milieu saturé en permanence en eau.
La RDC dispose de 66000 km2 des tourbières. Quant au professeur Ewango Corneille, de l’UNIKIS, « sans tourbière, pas d’eau, les tourbières fournis des combustibles, contiennent 550 gigatonne de carbone, pour lui, les tourbières sont un outil de recherche biologique ».
Le démarrage de la collecte des données sur les tourbières(cartographie, étude socio-économique) ; le développement et l’implémentation d’un programme information, éducation et communication( IEC), de renforcement des capacités sur les tourbières , afin de maintenir la dynamique de partage des informations et le renforcement des capacités au niveau national, provincial et local ; la description et l’insertion des tourbières dans les documents de politique(changement climatiques et politique forestière nationale) et enfin , le développement et la mise en œuvre du plan d’action sur les tourbières.
Telles ont été les interventions prioritaires formulées par Jean-Jacques Bambuta Boole, de l’unité de gestion des tourbières au Ministère de l’Environnement et Développement Durable, dans un embryon de la feuille de route de va lorisation des tourbières.
Carmel Kibaka
