Le président national du parti politique Front des Nationalistes pour la Solidarité et le Développement (FNSD), Dieudonné Fikiri était face à la presse, jeudi 11 mars dernier.
Le sénateur Fikiri a abordé des questions d’actualité , sur la formation du Gouvernement de l’Union sacrée de la Nation et le recensement de la population. Pour le recensement de la population, l’élu de la Tshopo pense que, cela ne peut empêcher la tenue des élections en 2023.
En effet, Dieudonné Fikiri estime que au sein du FNSD, il n’ont aucune lecture, aucun élément, aucun paramètre qui peut dire que les élections n’auront pas lieu parce que le recensement sera organisé.
Poursuivant son speach devant les chevaliers de la plume et du micro, le sénateur Fikiri Alimasi a ramassé la question sur l’organisation du Gouvernement de l’Union sacrée de la nation.
Selon lui, l’équipe du nouveau premier Ministre Sama Lukonde , devra s’assigner l’objectif de garantir la paix et le pain à la population congolaise. Pour ce faire, a-t-il souligné, ce gouvernement devra se donner les moyens de sa politique.
» Tout gouvernement doit avoir un objectif de garantir les deux P à la population, c’est le pain et la paix. Or, pour arriver à ces deux PP, il faut avoir des ressources. Donc, la priorité, c’est justement d’accroître les ressources publiques, donner davantage des moyens au gouvernement », a rappelé le sénateur Fikiri.
A en croire ses propos, la justice couplée des sanctions, exemplaires négatives et positives aiderait le gouvernement à accroître ses ressources.
En tant qu’expert dans le domaine, Dieudonné Fikiri propose que l’État soit à mesure, tout en soignant la qualité de la dépense publique, de mieux allouer ces ressources dans les domaines qu’il jugera prioritaires.
« De mon point de vue, l’approche que le gouvernement doit suivre aujourd’hui, ça doit être une approche globalisante avec un seul objectif de la satisfaction de l’intérêt général », a-t-il expliqué .
Après son échec au poste de questeur lors des dernières élections du bureau du sénat, il n’a pas manqué de glisser un mot quant à ces élections.
L’élu de la Tshopo a reconnu qu’elles étaient démocratiques malgré quelques problèmes rencontrés au niveau interne.
Il a laissé entendre que ces élections ont été démocratiques, il n’y avait pas une autorité morale quelconque qui a donné un ticket.
« Donc, c’était une bonne chose. Mais en dépit du fait qu’en interne, on a parlé des problèmes de corruption, des problèmes de distribution des appareils téléphoniques, on a parlé également de la circulation d’une liste qu’on a faite passer comme étant le ticket du chef de l’État alors que c’était pas le cas », a-t-il dit.
Et de poursuivre : « Là, les élections sont déjà passées, on n’y revient plus mais seulement maintenant, nous tous nous sommes de l’Union sacrée, ce qui nous préoccupe aujourd’hui, c’est de voir ce Bureau s’inscrire dans le principe des valeurs qui constituent la substance de l’Union sacrée, tel que le président a eu à le dire. Sinon, la plénière qui est aujourd’hui composée essentiellement par une bonne partie des sénateurs membres de l’Union sacrée, n’hésiterait pas à recourir à ces mêmes pétitions pour chasser ce Bureau si jamais ce Bureau ne rentre pas dans l’esprit de l’Union sacrée », lâche Dieudonné Fikiri.
Malgré sa défaite , il a déclaré qu’il demeure membre de l’Union sacrée de la Nation.
Il sied de rappeler que Le parti de Dieudonné Fikiri, fait parti du Cap pour le changement (CACH) au sein du Sénat .
Blandine Bampala
