A l’initiative de la conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCD), le forum mondial de l’investissement, plate-forme qui facilite l’action collective multipartite pour stimuler les investissements dans le développement qui s’est ouvert du 22 au 26 octobre, réunit tous les deux ans plus de 4 000 parties prenantes de l’investissement de 160 pays, est aussi une occasion d’influencer l’élaboration de politiques liées à l’investissement, de façonner l’environnement mondial de l’investissement et de nouer des contacts avec des leaders mondiaux du monde des affaires et de la politique. Consacré aux obstacles que l’investissement international rencontre dans la nouvelle phase de mondialisation et d’industrialisation, le thème général de cette année « Investir dans le développement durable » qui marque le 10e anniversaire de ce forum, est une occasion pour les parties prenantes (participants de haut niveau issus de la communauté mondiale des investisseurs, chefs d’État et de gouvernement, des ministres, des dirigeants de sociétés, des gestionnaires de fonds souverains, des négociateurs de traités d’investissement, des chefs d’agences de promotion de l’investissement et des experts en localisation de placements internationaux…), de dialoguer ouvertement et de réfléchir à des initiatives porteuses de solutions pouvant favoriser la conclusion de partenariats mondiaux qui contribueront à la prospérité pour tous.
Le ministre de l’Industrie Marcel Ilunga Leu, à l’instar d’autres ministres invités aux tables rondes ministérielles et au segment des pays les moins avancés, a dans un débat qui a porté sur le lien entre l’investissement, le commerce et le développement, les politiques d’investissement du 21eme siècle et la mobilisation d’investissement dans les pays les moins avancés, saisi l’occasion pour inviter les investisseurs désireux de faire prospérer leurs affaires en RDC à venir y investir, eu égard aux nombreuses opportunités qu’offre le pays. « Ceci dans la perspective de gagner plus des partenaires capables d’investir pour soutenir le secteur privé appelé à créer des politiques et un environnement économiques indispensables à l’atteinte des Objectifs du développement durable (ODD) », renseigne l’ACP. En plus d’être une plate-forme de facilitation d’action collective, ces assises ont permis aux autres participants de s’informer des différentes opportunités d’affaires en RDC dans tous les secteurs.
Il a été noté au cours de ce forum qu’il manque 2.500 milliards de dollars chaque année pour que les pays en développement atteignent les ODD en 2030. Pour la secrétaire générale adjointe de l’ONU, Amina J. Mohammed, un plan d’action visant à mobiliser des fonds sur les marchés financiers internationaux est une nécessité. Elle a insisté sur le besoin d’innovation, d’investissement pour faire avancer les ODD et surtout, le rôle que pourraient jouer les Nations Unies.
Paulin Muembo
