Tournée d’inspection du gouverneur militaire de la province de l’Ituri. À un mois de la troisième année de l’état de siège, le Lieutenant-général Johnny Luboya s’est lancé dans une grande tournée de déplacements dans les territoires d’Aru et de Mahagi pour inspecter les travaux de réhabilitation des routes et s’imprégner de la situation sécuritaire qui prévaut dans ces coins du pays. « Avant de venir, j’ai parlé avec le Chef de l’Etat qui a promis le renforcement de l’effectif militaire et le travail aussi », souligne le Gouverneur militaire qui a communié avec les populations de ces territoires. Durant sa causerie morale, il a invité les militaires et policiers déployés à Djalasiga en territoire de Mahagi et Kengezi base en territoire d’Aru à loyauté et discipline
pour la sécurisation des frontières et la Protection des Civils. Pour leur part, les populations ont salué sa présence et exprimé le vœu de voir la paix revenir dans leurs territoires.
Le Lieutenant-général Johnny Luboya s’est réjoui de l’état d’avancement des travaux de réhabilitation de la route Aru-Ngote, longue de 85 Km. « C’était très difficile lorsque nous sommes ici pour la dernière fois. Nous sommes arrivé ici à 16h et nous avons quitté à minuit passée. Nous nous étions même embourbé car la route était tellement mauvaise. Grâce aux travaux réalisés, Aujourd’hui nous avons réduit drastiquement le délai d’interventions. Voilà pourquoi il faut réhabiliter les routes », a-t-il déclaré.
Avant de soutenir : « Si nous avons aujourd’hui des problèmes à Djalasiga, les unités qui seront Aru et Ngote peuvent intervenir facilement. Aujourd’hui, la circulation est fluide et nous n’avons plus ce problème de bourbier qui faisait que les Forces Armées prenaient de journées pour se projeter. Grâce à la réhabilitation, on ne dépasse plus deux heures », explique-t-il.
Le Lieutenant-général a aussi inspecté les travaux de réhabilitation du tronçon Aru Djalasiga long de 90 km. Ces travaux mettent fin au calvaire des usagers qui peinent pour circuler normalement. Avec la réhabilitation de cette route, le parcours de combattant laisse désormais place à la fluidité en termes de circulation. Jadis source de nombreux cas d’accidents, cette route devient praticable. Et c’est l’administration militaire qui finance les travaux.
Djodjo Mulamba
