Le réseau routier de la RDC comprend au total 153.209 km de routes, défini dans un réseau prioritaire de 23.140 km. De ce réseau prioritaire, il a été extrait un réseau ultra-prioritaire de 15.836 km à couvrir d’urgence pour contribuer à la réunification et à la relance économique du pays. Avec son positionnement stratégique au centre de l’Afrique, sa démographie dynamique et ses innombrables ressources naturelles et minérales, la RDC constitue ainsi une plate-forme incontournable qui trouve toute sa place dans les différents groupements sous-régionaux. Dans ce contexte de stratégie de développement d’une manière générale, les infrastructures de base et celles des transports en particulier ont été retenues comme pilier n°2 à cause de leurs effets multiplicateurs, ainsi l’affectation aux infrastructures congolaises par l’Union Européenne, du onzième fond européen de développement (11ème FED) qui s’élève à 150 millions d’euros, selon le rapport annuel de la COFED, parvenu à l’ACP.
La 10ème et la 11ème FED en cours, ont apporté leurs actions sur le national numéro 1 (NR1). Sur ce projet, 95.274 millions d’euro, soit 83,80% ont été décaissés sur les 113.700 millions d’euros prévus pour le 3300km, projetant la liaison entre Banana dans le Kongo central et Sakanya dans le haut Katanga et présentant divers points de jonction avec les autres modes de transport.
Et pour le Projet d’entretien et de réhabilitation des infrastructures routières et d’amélioration de l’assainissement urbain (PARAU), 106,410 millions d’euros soit 97,26% ont été décaissés sur les 109, 410 millions d’euro prévu.
Cette approche, dans le contexte de mondialisation sous-tendue par une mutualisation des énergies, exige une orientation vers l’intégration régionale afin de faciliter les échanges aussi bien au niveau commercial que financier.
GH/ACP
