Politique

Initiative d’une plainte contre Joseph Kabila : Jean Calvin Mbweso dénonce le théâtre politique de Franck Diongo

C’est depuis une semaine que le député National honoraire, Franck Diongo exposait son idée de saisir la justice pour déposer sa plainte contre l’Autorité du Front Commun pour le Congo FCC. Le Président du Mouvement Lumumbiste Progressistes(MLP), reproche à Joseph Kabila de bénéficier doublement de la prise en charge de la part du trésor public congolais, notamment travers ces deux salaires, d’abord en sa qualité de sénateur à vie puis du Président de la République Honoraire. Pour Jean Calvin Mbweso président de la formation politique Avenir du Grand Congo (AGCO), toutes ces accusations sont considérées comme une pièce de théâtre politique.

Le président de l’Avenir du Grand Congo, Jean Calvin Luseyi Mbweso, est monté au créneau pour réagir sur les propos de l’ancien député Franck Diongo, qu’il considère comme idéaliste dépassé et opportuniste à la recherche du buzz et non conscient de la valeur de l’alternance démocratique dont est promoteur l’ancien président de la République Démocratique du Congo et Sénateur à vie Joseph Kabila .

« S’il faut faire une analyse simplement patriotique de la question, Franck Diongo devrait plutôt faire la campagne de Joseph Kabila, qui a permis à notre pays de vendre une belle image sur l’échiquier international en matière de démocratie et d’alternance. Chose que les autres nations voisines n’ont pas vécue il y a plusieurs décennies, de la part de leurs dirigeants qui sont au pouvoir bien avant même l’arrivée de Joseph Kabila à la tête de la RDC », a déclaré le Président de l’Avenir du Grand Congo Luseyi Mbweso.

S’agissant de la question soulevée par le numéro 1 du MLP, Jean Calvin Mbweso propose à l’opposant Diongo de mener une démarche plus fiable qui consisterait à saisir dignement les élus du peuple au parlement pour initier un projet de loi visant la révision des articles de la constitution qui s’avèrent favorables à la loi portant statut des anciens présidents de la République élus. Et il constate par ailleurs que l’ancien député Franck Diongo n’a pas jusque-là bien définie dans sa démarche la juridiction compétente pour juger l’affaire de l’ancien Président de la République.

Observant bien sa démarche, le président de l’AGCO trouve que son ainé Diongo est frustré par les faveurs que bénéficie l’ancien Chef de l’Etat comme prévu par la constitution.

« S’acharner contre l’ancien Président de la République, au regard des avantages lui accordés par la République, est une opposition pure et simple à la Constitution de la République, car c’est cette loi même qui confère à ce dernier les faveurs qui semblent frustrer mon aîné Franck Diongo », a-t-il rappelé.

Selon Mbweso, il existe en politique trois écoles distinctes à savoir : l’école des politiques, l’école des politiciens et celle des hommes d’Etat. D’après lui, Franck Diongo doit savoir se situer dans l’une de ces trois écoles.

« En politique, il existe trois écoles l’école des politiques, l’école des politiciens et celle des hommes d’Etat. Franck Diongo doit savoir se situer dans l’une de ces trois écoles. L’opportunisme et l’attachement à l’actualité populiste risque de faire de lui un simple aigri qu’un porteur des opinions salvatrices. Le Congo a besoin de la continuité et de l’alternance. Le traitement réservé à Joseph Kabila, le tout premier ancien président de la République vivant sous le mandat d’un nouveau Chef de l’Etat, doit augurer l’espoir de faire accepter à ce dernier une future alternance. Car, doit-il le savoir, toute frustration de l’ancien président de la République peut inspirer la peur au nouveau de laisser le pouvoir à un autre, à la fin de son mandat », a-t-il martelé.

A l’en croire, son parti s’est dit plus que déterminé à corriger les erreurs du passé impactant la scène politique de son pays. Toute son action est basée sur l’avenir du Congo et rien d’autre et il importe que l’action de l’homme politique soit libérée d’émotions et du populisme. Car, dit-il, « une bonne politique est plus que la richesse de l’un pays ».

Parlant des marches visant à soutenir les idées de Franck Diongo, telles qu’annoncées par certaines associations pro-opposition, Jean Calvin Mbweso qualifie ces initiatives des preuves d’ingratitude envers les institutions de la République qui ont offert au peuple congolais le luxe de l’alternance au sommet de l’Etat par une loi favorable aux anciens dirigeants de la nation congolaise. « C’est aussi de l’ingratitude envers Joseph Kabila qui est un modèle de l’alternance et de la démocratie en Afrique où ceux qu’il a trouvé au pouvoir y demeurent encore en violation de la vision politique moderne, » a-t-il déclaré.

L’Avenir du Grand Congo (AGCO), parti cher à Jean Calvin Mbweso, est un nouveau parti ultrakabiliste et membre du Front Commun pour le Congo. Tout en prônant le nationalisme, ce parti a décidé d’apporter un vent nouveau, lequel doit constituer son apanage politique.

Blandine Bampala

 

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