À Kinshasa, plus précisément dans une décharge située dans la commune de Bandalungwa, certains jeunes se donne comme occupation créatrice des revenus, le ramassage et la commercialisation de la ferraille provenant des électroménagers, des pièces de voiture, et autres.
Depuis quelques années, la vente de la ferraille usée est pratiquée essentiellement pour recyclage ou à bien d’autres usages. Les revendeurs des métaux usés s’adonnent à une fouille systématique pour les trouver car dénicher un tas de ferraille n’est pas une mince affaire. La tâche est ardue mais souvent la moisson financière ne correspond pas à l’énergie dépensée plus tôt.
« Nous sillonnons à travers plusieurs communes dans la capitale à la recherche de la ferraille pour la revendre. Ce n’est pas du tout facile de les trouver et le peu que nous gagnons nous permet de nourrir nos familles » a expliqué l’un des ramasseurs rencontrés à cette décharge de Bandalungwa
Grâce à des techniques spécifiques, ces épaves ramassées dans les rues sont sélectionnées et revendues auprès des usines afin qu’elles soient transformées en barres de fer et servir dans la construction des édifices par exemple. « ces métaux usés, nous les revendons auprès des usines où ils sont transformés en barre de fer qui aide beaucoup dans la construction des bâtiments mais la difficulté que nous rencontrons c’est par rapport à la fixation des prix car ces usines proposent des prix presqu’insignifiants comparé au montant auquel nous achetons pendant notre fouille », a dit le responsable de la décharge.
Les vendeurs d’épaves appellent les autorités à un suivi concernant cette activité car les prix de vente varient en fonction des humeurs des acheteurs. Des acheteurs qui sont, dans la plupart de cas, des expatriés détenteurs des usines de transformation sur place.
Damany Mujinga
