Société

La gestion environnementale au cœur d’un atelier de Kibali Gold Mines

L’expert en droit environnemental, gestion des ressources naturelles et minières, Cléo Mashini, a appelé les participants au respect de la réglementation environnementale applicables aux opérations minières, au cours de l’atelier organisé par Kibali Gold mines vendredi à Kinshasa.

Il a indiqué que la RDC dispose des lois et des dispositions environnementales ainsi qu’une législation minières qui permettent d’assurer une exploitation des ressources naturelles respectueuse de l’environnement et du bien-être de la population. Dans ce cadre, M. Cléo Mashini a relevé quelques innovations qui contribuent à l’amélioration des lois et réglementations de gestion environnementale à savoir : l’introduction de certificat environnemental pour l’obtention d’un permis d’exploitation et la protection de l’environnement sur les questions ayant trait à l’instruction environnementale sociale.

Pour sa part, le professeur Jeson Nfundiko a expliqué aux participants, le cadre juridique et institutionnel de la protection de l’environnement qui donne le droit à toute personne à un environnement sain et propice à son épanouissement intégral.
Selon lui, l’objectif visé consiste à protéger le sol contre les risques et phénomènes naturels prévisibles qui menacent gravement la Vie humaine, avant d’appeler les législateurs à éditer des lois qui promeuvent la protection des sols pour l’intérêt de tous.

Pour une prise en charge des déchets domestiques dans les zones minières M. Alex Lina, a, au cours de cet atelier, souligné la nécessité de prendre en charge la gestion des déchets domestiques solides et liquides dans une zone minière, afin de réduire leur production et permettre ainsi la création des petites et moyennes entreprises (PME).
Il a fait savoir que le facteur important de la production des déchets par individu haut standing est de 1/kg par jour pour un individu, et que Kibali à lui seul, produit soit 1.825 (mille huit cent vingt-cinq) tonnes des déchets polluant également les rivières.

Pour le professeur Arthur Kaniki qui a exposé sur « la Gestion des rejets, obligation et pratique observées en RDC », les institutions publiques doivent créer un environnement favorable aux bonnes pratiques de la gestion des rejets ainsi qu’un cadre légal favorable.
Il a, à cette occasion, invité les entreprises privées au respect de la réglementation, des engagements et de la création d’un cadre de concertation.

Geopolis Hebdo/acp

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