Politique

Première année à la tête du Haut Katanga : Jacques Kyabula, une année d’un leadership basé sur le « Wandani » philosophie innovante de transformation sociale

Comment extraire des multiples actes posés dans la province le fil d’Ariane qui puisse permettre de saisir la vision et d’évaluer à juste titre l’impact concret du gouvernement provincial du Haut Katanga ? L’occasion de sa première année fut donnée au Gouverneur Jacques Kyabula de réunir autour de lui des groupes importants avec lesquels il a effectué des descentes de terrain pour palper du doigt les résultats dd un travail en profondeur et d’une politique basée sur une conviction puissante selon laquelle, seule l’action bien conçue , bien menée et bien achevée peut changer le rapport à la pauvreté et d’entamer dans la population la marche vers l’espoir. Faisant partie de ces nouveaux leaders venus en politique pour l’action et ayant évolué sous l’ombre des chefs eux-mêmes hommes d’action, le jeune gouverneur a pendant une année fait preuve d’un dynamisme exemplaire dans une province qui n’est pas facile à conduire au regard des enjeux multiples et d’une charge émotionnelle fruit d’une histoire électrique.

Pour marquer d’une pierre blanche sa première année, Jacques Kyabula à la tête d’une forte délégation composée des élus, des journalises, des leaders d’opinion a lancé symboliquement la récolte mécanisée à la ferme de Mangombo située à environ une centaine de kilomètres de Lubumbashi. C’est le résultat d’un travail de fond dans le cadre d’un partenariat public privé mis en place au lendemain de la table ronde sur l’autosuffisance alimentaire organisée en septembre 2019.

15 milles hectares ont été exploités par les fermiers locaux qui ont reçus des intrants de la part du Gouvernement provincial. C’est pourquoi heureux de lancer cette récolte, le Gouverneur qui attend 75 000 tonnes de maïs de cette récolte estime que la province tient le bon bout pour vaincre le cycle de la dépendance alimentaire par des importations systématiques des produits de première nécessité. IL vise ainsi pour la saison suivante une production d’au moins 150000 tonnes.

Trois piliers pour une politique rationnelle, les infrastructures, l’agriculture et la sécurité

Tous ceux, observateurs de la vie politique et de la dynamique de gouvernance au Haut Katanga ont fait vite de remarquer que Jacques Kyabula a fondé sa politique sur trois piliers qui, menés de front et qui par des convergences d’intelligence peuvent expliquer la masse critique visible d’une politique qui réussit. Province minière, le Haut Katanga est engagé dans la diversification de son économie par une implication massive dans l’agriculture et ce travail fondateur est appelé au fil des saisons à devenir une base de création et de promotion de l’emploi. S’agissant des infrastructures, en une année, on ne compte pas les ponts, les routes réhabilitées, les barrages, les puits d’eau et d’autres ouvrages d’utilité publique. C’est un travail de titan mais qui a la chance d’être mené par une équipe dynamique et un chef engagé. Le troisième pilier qui est le défi permanent est la lutte contre l’insécurité dans la province. En réalité Jacques Kyabula a été confronté à cette question d’insécurité qui se structure autour d’une route qui va des frontières de la province, en passant par des territoires infectés par des groupes armés et des bandits urbains qui se sont donnés rendez-vous dans des zones habitées pour traumatiser les citoyens. Il a mis en place grâce au service de sécurité et de la défense une stratégie qui commence à payer, mais la route est encore longue jusqu’ à l’éradication de ce banditisme qui frise désormais vers le terrorisme.

La philosophie Wandani, approche d’intégration et de participation optimale des citoyens

Sans doute il faudrait plusieurs années pour que la philosophie de vie publique que le jeune gouverneur a mise en place soit comprise dans sa vraie quintessence, les analystes auront la latitude de l’étudier et d’en déterminer les différents schèmes, et les scientifiques de la verser au patrimoine des théories politiques innovantes. Néanmoins en une année et peut être sans le dire lui-même Jacques Kyabula a développé une approche particulière dans la gestion des questions d’état au point que ceux qui observent sa gouvernance sont frappés par cette méthode. Wandani veut dire « de dedans », c’est à dire quelqu’un qui approche de l’intimus des réalités. Cette philosophie tient du fait qu’il faut affronter chaque problème de face, mais à l’intérieur de ses composantes, sans rien occulter, mais en protégeant ceux qui ne sont pas capables d’assumer sa déflagration.

Chaque problème doit être isolé pour sa solution et chaque moment, utilisé pour résoudre les vrais problèmes. Ne jamais se mentir sur la réalité. Qu’il y ait grève, attaques, catastrophes etc… la philosophie du Gouverneur est de cerner la question dans son entièreté, de la mettre dans un contexte de résolution et surtout d’empêcher les autres parties de la société d’être affectées.

Cette approche lui a permis de gérer avec efficacité les premières alertes liées au Covid-19, de faire face aux questions de la fermeture des frontières, d’apaiser les tensions intercommunautaires et surtout de faire avancer la cause de la province. Etre wandani c’est gérer avec pudeur et discrétion en poursuivant l’efficacité.

Robert Tanzey

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