Société

Projet de renforcement de la résilience et du bien-être des petits producteurs agricoles : José Mpanda fait renaître l’INERA de ses cendres


L’irruption de la pandémie de Covid-19 en République Démocratique du Congo (RDC) a engendré une crise multidimensionnelle dont les effets sont déjà perceptibles dans tous les secteurs. Dans le secteur agricole par exemple, les producteurs sont victimes des restrictions de mouvement consécutives à cette pandémie.  »Ce qui entraine le déséquilibre de la fourniture des intrants agricoles (semences améliorées, plants et géniteurs animaux) », a déclaré Me José Mpanda Kabangu, ci-devant Ministre de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique (MRSIT), au cours du 47ième Conseil des Ministres, tenu le vendredi 04 septembre dernier, à Kinshasa, par vidéo-conférence. D’après le Ministre Mpanda, un déficit des matériels de reproduction végétale et animale est prévisible chez les petits agriculteurs à la prochaine saison
culturale après les mesures de confinement.

Face à ce risque de carence des matériels de reproduction, le Ministre de la RSIT a présenté au Conseil un projet de renforcement de la résilience et du bien-être des petits producteurs agricoles pendant et après la pandémie de COVID-19, y compris le coût global dudit projet. Après débats et délibération, le Conseil des Ministres a adopté ce projet et chargé le Vice-Premier Ministre, Ministre du Budget, Jean-Baudouin Mayo Mambeke et le Ministre des Finances, José Sele Yalaghuli, à procéder au paiement progressif du marché sollicité. Une bonne nouvelle pour les agents et cadres de l’Institut National pour l’Etude et la Recherche Agronomique (INERA) qui vont bientôt s’adonner activement aux activités qui sont les leurs ce, grâce au plaidoyer fait par le Ministre José Mpanda lors du dernier Conseil des Ministres.

En bon avocat du peuple et devant la barre, Me Mpanda Kabangu a défendu avec brio ce projet de l’INERA en indiquant que l’irruption de la pandémie COVID-19 en RDC a engendré une crise multidimensionnelle dont les effets sont déjà perceptibles. Il a démontré les conséquences des restrictions de mouvement consécutives à la COVID-19 pour les producteurs agricoles et le déséquilibre de la fourniture des intrants agricoles (semences améliorées, plants et géniteurs animaux) qu’elles entraînent.

Avec des données à l’appui, José Mpanda a alerté qu’un déficit des matériels de reproduction végétale et animale est prévisible chez les petits agriculteurs à la prochaine saison culturale après les mesures de confinement. Ainsi, ses arguments ont convaincu le Conseil des Ministres qui a adopté ce projet et chargé les Ministres compétents de procéder au paiement progressif du marché sollicité.

Il sied de noter que depuis son avènement à la tête du MRSIT, José Mpanda se bat pour la rédynamisation de tous les centres de recherche sous tutelle. Mais en ce qui concerne particulièrement l’INERA dont les prouesses ont fait à l’époque la fierté de l’ex-Zaïre, José Mpanda a arraché, lors de son voyage en Serbie en octobre 2019, un protocole d’accord lié à la fois à la recherche scientifique et à l’agriculture avec la firme serbe Dudervic pour que cette dernière vienne tester le sol congolais en vue de la culture de blé, soja et bien d’autres produits de l’agriculture.

Et pour ce projet, José Mpanda a déjà disponibilisé 4.400 hectares de l’INERA sur l’ensemble du pays en faveur des partenaires serbes qui seraient déjà venus en RDC n’eût été la pandémie de Covid-19. La répartition de ces sites se présente de la manière suivante : Yangambi (1000ha), Kipopo (150ha), Gimbi (225ha), Ngandajika (1200ha dont 200 à négocier avec la ferme Mpoyi l’actuel occupant) et Mvuazi (25ha).

Donné pour disparu par les uns, et en état de mort cérébrale par les autres, l’INERA est loin de porter toutes les étiquettes qui lui sont collées. Située à Yangambi dans la province de la Tshopo, cette grande institution de recherche qui a tant fait la fierté de la RDC en matière agronomique est bel et bien fonctionnelle et continue de servir le pays dans plusieurs domaines, notamment dans la livraison de semences de base.

Dieudonné Buanali

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