Découvert près de Napur l’un des centres de l’Inde, le 05 octobre 2020, la variante indienne tire son origine, dans la lignée de D1 617 et elle résulte de 15 mutations spécifiques. parmi les risques, la variante indienne a une position qui semble échapper au contrôle des anticorps, un phénomène appelé « phénomène d’échappement immunitaire ».
Le docteur Louis Balekelayi qui a accepté de se confier à Geopolis Hebdo hier jeudi 13 mai a donné de plus amples détails quant à ce.
Selon ce scientifique, cette variante contient des mutations connues, mais non associées appelées « L 452 R et E 4 84 Q ».
Pour le docteur Louis Balekelayi, cette variante est semblable à celle de l’Afrique du Sud et celle du Brésil suspectées dans le même phénomène d’échappement
immunitaire.
Cette variante a été aussi repérée en RDC au début du mois de mai, ce qui a poussé le gouvernement congolais par le biais de la Direction Générale de migration, (DGM) à travers un communiqué, d’interdire l’embarquement en RDC, de tout passager en provenance de l’Inde et du Brésil, sans dérogation.
Une décision prise suite à la persistance de la maladie et plus précisément avec l’apparition de nouvelles variantes indienne et brésilienne, qui compliquent leur prise en charge.
Une mesure dite salvatrice, par le docteur Louis Balekelayi qui estime qu’elle ne va pas totalement empêcher la maladie mais elle peut la freiner.
Rappelons que la RDC a, à travers l’institut National des recherches biomédicales (INRB), examiné 5 cas de variante indienne de double mutation appelée Sars Cov-2.
Par ailleurs, le centre Africain du contrôle des maladies, appelle les pays Africain visités par la variante indienne à intensifier les test, multiplier les programmes de sensibilisation et un approvisionnement renforcé en vaccin et oxygène.
Patience Lokeke
