« il y a un temps pour tout, un temps pour réfléchir, un temps pour se quereller, un temps pour se concerter et un temps pour être réaliste et prendre des décisions, a déclaré Mgr Marcel Utembi , président de la Cenco, sur le dossier de la CENI, après leur tête-à-tête avec le président de la République Félix Antoine Tshisekedi. Comme pour dire que les choses ont évolué, c’est le temps de voir ce qu’il y’a dans l’avenir. Cette rencontre qui a eu lieu vendredi 26 Novembre courant à la cité de l’Union Africaine a tablé sur beaucoup de dossiers touchant à la vie du pays, alors qu’il y a quelques mois personne n’imaginait voir ces deux entités, l’église catholique et le pouvoir composer. Car au tréfonds de la crise, émaillée de la désignation de celui qui devrait succéder à Corneil Nangaa à la tête de la centrale électorale.
Mgr Marcel Utembi qui conduit la délégation de la Cenco a indiqué qu’un mémorandum a été transmis pour la question électorale au Chef de l’Etat dont il s’est gardé, par ailleurs, de livrer le contenu à la presse, préférant réserver la primeur à l’autorité suprême du pays.
Poursuivant, le prélat déclare que l’église, l’État et d’autres partenaires, entant que partie prenante, au processus électoral, sont astreints à travailler en synergie dans le cadre d’un certain nombre d’aspects liés à la dynamique électorale. Tel est le cas, par exemple, de l’éducation civique électorale et de la mission d’observation dont il faut poser, d’ores et déjà, les fondements plutôt que d’attendre 2023. Pour lui, c’est sur ce genre de question que tous les efforts devraient être fédérés.
C’était le moment pour la Cenco de déposer les conclusions de sa session extraordinaire. «Il a fallu que nous puissions venir partager les résultats de nos réflexions avec le Président de la République, dans la mesure où les questions que nous avons abordé ont concerné la situation sécuritaire, l’état du processus électoral et l’éducation chrétienne », a déclaré à la presse, l’Archevêque de Kisangani.
Quant à la situation sécuritaire du pays, ce prince de l’église a indiqué que la Cenco a fait une «série des recommandations au Président de la République» pour qu’il voit dans quelle mesure l’état de siège pourrait être requalifié en Ituri et au Nord Kivu. Quant au secteur de l’éducation, la Cenco, a-t-il indiqué, s’est dorénavant engagée à prêter main forte au Gouvernement afin d’apporter des solutions idoines aux problèmes qui minent ce domaine vital de la vie nationale.
Cette visite, rappelons le, intervient après que les personnalités importantes du pays soit en visite chez le Cardinal Fridolin Ambongo, l’on a constaté la présence de : François Beya, Christophe Mboso, Bahati Lukwebo et Sama-Lukonde. Ces personnalités ont été aussi présentes chez le représentant légal de l’église du christ au Congo (ECC ), André Bokundoa avec un seul message clé, Il y a pas de conflit entre l’église et le pouvoir politique.
Fiston Oleko
