Economie

Réhabilitation du Réseau ferroviaire urbain de kinshasa: BCeCo et Metrokin scellent une convention pour la gestion du fonds

Le Directeur Général du Bureau Central de Coordination (BCeCo), Jean Mabi Mulumba, et le Directeur Général du Metrokin, Erick Onepunga, ont signé une convention sur la gestion du fonds alloué (20 millions USD) par le gouvernement central pour l’opérationnalisation du projet de réhabilitation et modernisation du réseau ferroviaire urbain de de la ville de Kinshasa.

La signature de ce document a été précédée par celle de Metrokin avec Trade of Développement Bank (TDB) qui appuie cette société dans la validation et la valorisation des études afin de rendre bancable ce projet. Cette double cérémonie de signature des conventions a eu lieu le mercredi 25 mai dans les installations du BCeCo.

Selon le Directeur Général Jean Mabi, cette convention qui vient d’être mis en place, définit les règles pour gérer le fonds et fixe éventuellement les responsabilités du gouvernement, de Metrokin et du Bceco. Et le gouvernement a déjà mis 20 millions USD à la disposition de Metrokin pour préparer les activités nécessaires en vue de faciliter l’opérationnalisation de ce projet.

« Le gouvernement a décidé d’apporter sa subvention pour l’opérationnalisation du projet de réhabilitation et de modernisation du réseau ferroviaire urbain de la ville de Kinshasa afin de matérialiser la volonté du Chef de l’État Monsieur Félix-Antoine Tshisekedi qui veut en fait régler le problème d’embouteillage mais également régler le problème de mobilité au niveau de la ville province de Kinshasa », a-t-il expliqué devant la presse au sortir de la cérémonie.

Il a également souligné que le BCeCo tient à la transparence dans la gestion de tous les projets qu’il coordonne.
« La transparence aujourd’hui, c’est le nouveau BCeCo. Nous voulons vraiment que BCeCo soit le plus transparent c’est-à-dire rendre compte de ce que BCeCo fait, publier ce qu’il fait, se faire auditer conformément à la loi, BCeCo ne devrait plus aujourd’hui se considérer comme étant une structure au-dessus de la loi. BCeCo doit non seulement avoir des procédures claires et connues de tous. Voilà ce que j’entends par transparence », a-t-il soutenu.

Pour sa part, le Directeur Général de Metrokin Erick Onepunga, la subvention de ce projet par le gouvernement va permettre de réaliser les pré-travaux c’est-à-dire les travaux avant les travaux proprement de la réhabilitation et la modernisation du réseau ferroviaire urbain de kinshasa. « La réalisation de ce pré-travaux veut dire : la libération des emprises, passer en revue toutes les études qui ont été faites et puis organiser, préparer le terrain, faire que le projet devienne faisable », a-t-il indiqué avant de noter que le gouvernement de la République a bien fait de porter le choix sur Bceco qui sera là pour coordonner, orienter et contrôler les dépenses.

Erick Onepunga a fait savoir que le projet Metrokin est un projet qui sera exécuté en 4 phases. L’objectif est de faciliter l’implantation d’un réseau ferroviaire urbain dans la ville de Kinshasa. D’après lui, ce réseau ferroviaire qui va avoir 300 kilomètres de rails et c’est subdivisé en 4 phases. « La première phase partira de la Gare Centrale jusqu’à l’aéroport international de Ndjili. La deuxième phase, c’est la plaine de Kinshasa. La troisième phase, c’est la boucle c’est-à-dire nous partirons de la gare centrale – Kintambo-Magasin- Mimoza-Upn-Cite Verte- Kimwenza- Matete- Gare Centrale et la quatrième phase partira de l’aéroport international de Ndjili vers Maluku. Au finish, quand nous allons construire les 4 phases, nous allons résoudre définitivement le problème de mobilité dans la ville de Kinshasa », a-t-il renseigné.

La ville de Kinshasa compte aujourd’hui plus de 15 millions d’habitants. Et il est difficile, a-t-il martelé, de résoudre le problème de mobilité sans un transport de masse et le transport de masse par excellence c’est le train. « Quand nous allons construire les deux ou trois premières phases, nous serons déjà en mesure de déplacer plus de 4 millions de personnes ca veut dire des Kinois et Kinoises ça c’est une solution adéquate en ce qui concerne le transport », a-t-il rassuré.

Du reste, le DG Onepunga a révélé que les Kinois prendront, dans moins de deux ans, le train de la gare centrale vers l’aéroport international de Ndjili. Dans moins de 20 minutes, les passagers seront à l’aéroport de Ndjili.

Djodjo Mulamba

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