Le retour des écoliers en cette période de covid 19 est un challenge pour tous ceux qui interviennent en amont comme en aval dans l’éducation des enfants congolais. Il y a d’abord les écoles confrontées aux mesures barrières à imposer et surtout à faire respecter aux enfants qui dans une atmosphère d’inconscience due à leur âge peuvent se mettre en danger. Il y a aussi les enseignants qui sont à ce jour dans un processus de normalisation pour que les nouvelles unités soient prises en charge par le budget de l’Etat. On ne peut parler de cette rentrée sans évoquer la gratuité de l’enseignement pour laquelle les autorités s’efforcent de trouver des moyens malgré la crise financière qui a rendue exsangues les finances publiques.
Parmi ces acteurs, il y a aussi Transco qui a décidé d’accompagner cette vision du chef de l’Etat et du gouvernement en mettant à la disposition des écoliers des lignes de bus qui les connectent aux écoles. Dans une ville aussi immense que Kinshasa avec des milliers d’enfants qui ont besoin de trouver un moyen sécurisant pour se rendre à l’école, Transco a saisi cette charge et s’est organisé en accordant priorité aux écoliers, qu’ il accompagne depuis le premier jour de la rentrée scolaire. Selon le directeur général le parc va s’améliorer substantiellement et qualitativement avec l’arrivée d’un nouveau lot des bus qui sont le produit de la volonté du chef de l’état dans sa dimension sociale.
C’est ainsi que depuis le lundi et ce à partir de 4 heures du matin les bus transco sont dans les arrêts pour transporter en toute sécurité les enfants qui ont repris le chemin de l’école et qui sont sensibilisés constamment sur les conditions d’hygiène à respecter. La sécurité des écoliers et le priorité du transporteur.
Il faut tout de même signaler que c’est pendant ce moment où cette compagnie rend service à la nation dans des conditions difficiles avec un chiffre d’affaires en deca des charges fixes, que des personnes malveillantes s’évertuent à lancer des pamphlets dans les medias pour trainer le comité actuel dans des dossiers diffamatoires. Dans un communiqué publié dans geopolis hebdo , l’édition de mercredi 14 octobre, les autorités de Transco sont montées au créneau pour dénoncer cette cabale et donner les informations en rapport avec la gestion mise en place par l’actuel comité de gestion.
Par ailleurs il convient de signaler que cette entreprise à vocation sociale devait dans ses missions aider la population a bénéficier d’un transport bon marché mais de grande qualité. Pour ce faire un prix, très bas fut fixé pour que cette compagnie soit à même de toucher un maximum des congolais usagers de la route. Mais comme toute politique sociale, il eut fallu assurer une subvention pour que des charges soient prises en compte même si le chiffre d’affaires était en deca de ces charges. Quand la crise s’en est mêlé, la première victime fut la compagnie qui ne pouvait plus renouveler les pièces de rechange et surtout faire face aux charges liées au carburant et autres frais. C ‘est dans cette perspective que les autorités de la République ont décidé de prendre en compte cette séquence en investissant dans un nouveau matériel roulant .
Robert Tanzey
Erratum
Dans notre édition du mercredi 13 octobre 2020, une erreur s’est glissée dans l’iconographie.
Pour illustrer l’article portant communique de presse de Transco nous avons publié la photo de l’ancien administrateur directeur général en lieu et place du nouveau. Le directeur général de transco est bel et bien ANDRE JOHN BONGI BLACKSON.
(Photo en haut de la page illustrant l’article sur transco) Nous présentons aux deux personnalités nos excuses les plus sinceres. Nous réitérons notre volonté d’accompagner les actions en faveur de nos populations et nous serons toujours prets pour ouvrir nos colonnes a ceux qui sont dans cette perspective.
LA DIRECTION
