Politique

Vacances parlementaires dans la Tshuapa : Mission accomplie pour le sénateur Guy Loando Mboyo

Devoir de redevabilité oblige, l’élu de la Tshuapa, le sénateur Guy Loando Mboyo a clôturé son safari organisé dans le cadre de ses vacances parlementaires, le mercredi 02 septembre 2020.

De Kinshasa en passant par Boende, Bokungu, Yalifafu, Busanga, Mondjoku et Mbandaka pour ne citer que ceux-là, le Sénateur Guy Loando Mboyo a utilisé tous les moyens de transport pour atteindre son objectif. Dans son récapitulatif, le patron de Widal Fondation remercie la population de tous ces secteurs visités pour leur accueil.

Dans le cadre de ses vacances parlementaires, le Sénateur Guy Loando a été à Boende, Busanga, Bokungu, Yangambo,… où il a tenu à remercier les papas, les mamans et les jeunes pour l’accueil lui réservé. «Vous nous avez prouvé que nous avons une place importante dans vos cœurs», dit-il. A Bokungu, la population a même bravé la pluie, pour accueillir leur fils et écouter en même temps son message.

Après l’étape de Bokungu, le cortège du Sénateur s’est arrêté dans le secteur de Lombo, là aussi, l’accueil était digne pour un fils qu’on aime. De même à Losoyi, à Yalifafu, à Likomba. Il a clôturé son périple par Mondjoku, le village de son père. Même Mgr Toussaint Iluku, évêque de Bokungu Ikela n’a pas caché sa joie d’accueillir ce fils du terroir, en organisant une célébration eucharistique. « C’est le retour au bercail et j’ai exprimé la joie de la population et de toute l’église, parce que c’est un fils du diocèse de Bokungu Ikela. Ma grande joie avec celle de tout mon clergé, de mes fidèles, était de le revoir parmi nous », a-t-il indiqué.

La RN 8 dans un état très déplorable

De Kinshasa à Boende, le Sénateur a pris l’avion et à partir de Boende jusqu’à Yalifafu, il a utilisé la route, notamment la nationale n°8, qui est dans un état très déplorable. De Bokungu à Mbandaka, c’est le canon rapide qui a été utilisé, dans le souci de se rendre compte de l’état du pays. « Le premier accueille dans la province de l’Equateur, c’était à Bokote. C’est là qu’on a enterré le bienheureux Bakandja Isidore. J’y ai dormi et le matin, j’ai pris le canon rapide, sous la pluie, pour arriver à Ingende », raconte-t-il, avant de révéler qu’après Ingende, c’était l’étape de Mbandaka, où la pluie s’est encore improvisée. La population a bravé cette pluie pour lui réserver l’accueil à Tangenge. C’était alors la chute de ce voyage qu’il a effectué dans le cadre de ses vacances parlementaires dans la Tshuapa, et dans le cadre de la visite à Mbandaka, où il a réalisé plusieurs œuvres avec Widal fondation, au profit de la population. « Mbandaka, c’est notre ville à nous tous », martèle-t-il, tout en précisant que son travail entant que Parlementaire consiste à constater et à faire rapport à l’Exécutif pour qu’il prenne à cœur les problèmes que rencontre la population.

A Boende, renchérit-il, le constat est catastrophique. La visite effectuée dans la prison démontre que celle-ci n’a de prison que de nom. Les prisonniers vivent dans des conditions inhumaines. Et d’expliquer qu’au niveau de la Tshuapa, il y a 6 hôpitaux mères, dont un à Boende. Ici, il n’ y a pas d’hôpital, il n’y a pas de médecine spécialisée. Il y a un groupe électrogène 50 KVA qui ne fonctionne pas faute de carburant.

« Comment se fait-il que dans le chef-lieu de la province qu’il n’y ait pas un hôpital ? », se demande-t-il. « A ce jour, si quelqu’un attrape le coronavirus à Boende, il n’y a pas moyen de le prendre en charge. C’est qui est grave, ils traitent les gens, mais ne reçoivent jamais de primes », dit-il.

De passage au Palais de justice, son constat a été amer : un déficit des magistrats, pas de personnels auxiliaires, la Cour d’Appel et le Tribunal de Grande Instance partagent la même salle d’audience, d’à peine quelques mètres carrés, … Auprès de l’administration territoriale, on a amené un lot d’effigies du président de la République et les drapeaux, comme symboles de pouvoir, pour avoir appris depuis Kinshasa qu’il n’y avait des effigies du Présidentde la Républiqueen quantité suffisante dans cette partie du pays.

La voirie de Boende, n’a même pas 1 cm de route asphaltée. Ici, on ne connait pas la voirie asphaltée. Grave encore, l’administration provinciale n’a même pas des ordinateurs. Nombreux travaillent chez eux à la maison. Donc, l’administration publique en termes de bâtiments et structures, est inexistante. Ça s’explique dit-il, car on est une jeune province issue du démembrement. Mais depuis 2010 jusqu’à aujourd’hui s’exclame-t-il, il faut que le Gouvernement se penche sur les nouvelles provinces. Le Premier ministre nous avait reçus dans le cadre du caucus des Parlementaires et ce problème a été évoqué. Si on peut ne fusse que commencer à construire un bâtiment public dans chaque province, ça va beaucoup aider. Parce que le symbole du pouvoir, c’est là où il y a les bâtiments publics.

Guy Loando a aussi payé les frais de participation à l’Exetat pour 1221 élèves

Après l’étape de Boende, le Sénateur Guy Loando constatera qu’à Busanga, il n’y a pas d’écoles et lorsqu’il lorsqu’il pleut, les enfants n’étudient pas. A Bokungu, l’accès à l’internet et au téléphone est encore un luxe àce jour, la souffrance transpire à la Tshuapa et le développementpatine. « J’ai visité l’école où j’ai commencé mon école primaire et là où papa travaillait. Papa était le coordonnateur des écoles conventionnées catholiques, et quand j’ai visité ses bureaux, j’ai eu très mal », dit-il, avant de poursuivre qu’à Bokungu, il n’y a pas de magasins, pas de ciment… Tout, il faut acheter à Boende. Toujours à Bokungu, nous avons visité l’hôpital général de référence, qui n’a que deux vieux lits couverts d’un sachet. De fois, on y opère des citoyens avec la torche d’un téléphone, incroyable en ce 21ème siècle !

Après Bokungu, la délégation du Sénateur est arrivée à Yalifafu, où le constat est le même sur le plan des infrastructures de base, de la santé, de l’éducation, etc. A Mbandaka où il a visité Widal Fondation, parce qu’invité par le président de l’Assemblée provinciale et le gouverneur de province. « Ces deux autorités ont appris qu’on s’est organisé au seins de la Fondation Widal pour construire le siège de l’Assemblée provinciale. Leur bureau est menacé d’écroulement. Les commissions n’ont pas de bureaux ! Très grave, je ne pas pu fermer l’œil », témoigne-t-il.

Au-delà des visites pour palper du doigt les réalités, il y a eu aussi des inaugurations. « Nous avons financé à Boende la construction d’un stade moderne qui sera homologué. Nous sommes parti avec un directeur du ministère des Sports, qui a confirmé qu’à 70 %, cette infrastructure est viable, le temps de faire quelques derniers réglages. On a aussi visité le bâtiment de l’Assemblé provinciale que nous avons construit sur fond propre de Widal fondation, dans le cadre de nos actions », mentionne-t-il, sans oublier de souligner des champs réalisés à Baliko pour l’autosuffisance alimentaire sur 500 hectares.

A Bokungu, il n’y a pas d’activitécommerciale à même d’offrir de services des messageries financières. « Si on t’envoie de l’argent, on prélève 10% sur la somme que tu es sensé retirer, pendant qu’avec la monnaie électronique, tu retires comme ça t’a été envoyé. Cette situation est aussi à la base de la souffrance de nos populations. Widal Investment a levé l’option d’y installer un shop pour la vente des téléphones. J’ai décidé de bousculer les sociétés de télécommunications qui opèrent en RDC pour installer le réseau à Busanga, à Yangambo, Yalifafu et partout, pour désenclaver ces milieux. Widal a lancé les travaux de construction du bureau de l’administrateur de territoire, parce que nous voulons y construire une auberge. On a visité Mgr Toussaint Iluku pour nous inspirer de ce qu’ils font dans l’élevage », énumère-t-il.

Au retour, à Yangambo, on a fait la même chose, explique le Sénateur Loando : on a laissé une enveloppe forfaitaire pour le fonctionnement du centre de santé de référence. A Ingende, nous leur avons donné un hors-bord pour permettre aux populations de traverser en sécurité d’une rive vers une autre. A Mbandaka, on a remis du matériel pour que la Rtnc Mbandaka, qui ne fonctionnait pas depuis trois ans, soit à nouveau opérationnelle. On a fait un don des sacs de ciment à l’ISTM qui était en train de s’agrandir. On a lancé les travaux de l’avenue Ebendjola, sur 1657 mètres, soit 1, 657 Km. Cette avenue relie les quartiers Air Congo et Bandaka 3. On a animé une conférence-débat sur le leadership de référence pour bâtir un Congo de demain. J’ai constaté qu’il n’y avait même pas la sonorisation. Je leur ai laissé le kit complet de la sonorisation que j’aiemmenéde Kinshasa. J’ai aussi laissé le même Kit à Bokungu pour les aider en période d’évangélisation.

Pour finir, à Bokungu il y a 1221 élèves et les parents disaient qu’ils n’avaient pas d’argent. Widal a pris en charge le paiement de 1221 élèves pour tout le territoire de Bokungu, pour permettre à ces enfants de bien faire leur examen d’Etat.

Nene Tumba

 

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