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Ceinture de Fatshi pour la valeur ajoutée nationale : Les hommes clés du président pour un mandat à ancrage social

Le deuxième mandat sera économique et social ou ne sera pas car du rêve partagé par des millions des congolais, il faut désormais passer au destin solidaire et au changement espéré. Sur quoi le président doit-il compter pour apporter un peu plus de contenu à sa démarche politique ? Le temps des conjectures est passé, le temps des calculs de positionnement est aussi passé. Il est venu celui de l’action concrète qui est de donner corps aux réformes en cours. Trois questions se posent à savoir : comment augmenter les ressources de l’État ? À quels secteurs clés les affecter ? Comment se rassurer de l’exécution parfaite de ces projets tout en combattant le coulage, la corruption et le détournement de ces fonds ? En répondant à ces questions, la haute autorité du pays va trouver le fil d’Ariane pour un décollage de ce pays qui a longtemps stagné dans l’univers des potentialités. Il n’y a pas de miracle sans effort et ici il s’agit d’identifier les hommes sur qui il peut compter pour construire son armée des chevaliers, ceux qui ont fait montre de courage et de détermination. Aujourd’hui ils travaillent en ordre dispersé, parfois même les uns contre les autres et pourtant ils ont une puissance contenue et une synergie à trouver. Ils ne sont pas au gouvernement, je les vois dans les structures et établissements divers. Ils sont jeunes mais expérimentés, ils ont du caractère et n’ont pas peur des renverser des citadelles de corruption et des réseaux maffieux qui ont pris en otage l’économie du pays. Ils sont sans doute nombreux que notre analyse ne saura épuiser dans ce cadre, mais ceux qui sont cités, représentent l’échantillon des hommes clés qui doivent agir pour que des terres, sorte la matérialité de la vision partagée d’un Congo fort et prospère.

Célestin Kibeya

Il est le Directeur Général de la Cominière, cette entreprise de l’État que plusieurs avaient pratiquement enterrée pour des raisons spéculatives liées à la faiblesse de l’État lui-même attaqué par les démons du gain facile et malhonnêtes. Alors que le monde découvre avec stupeur que les grandes réserves de lithium au monde sont en RD Congo, le droit sur cette ressource est en train de passer aux mains des personnes autres sans tenir compte du caractère stratégique de cette resource.

C’est ici qu’il faut saluer le courage historique de Célestin Kibeya, géologue de formation avec une expérience de longues années sur le plan mondial. Ce dernier, déjà directeur technique, avait une lecture exacte des enjeux et ne pouvait accepter que l’État puisse perdre le contrôle de cette branche essentielle de son économie et de sa participation efficiente à la transition énergétique.
Devenu Directeur Général, Célestin Kibeya s’est engagé dans un combat pour rétablir la souveraineté de la RD Congo dans le projet de lithium. Périple à obstacle, mais soutenu en haut lieu, il a posé déjà les jalons de cette économie.

Toujours dans cette lutte de la valeur ajoutée, il a entamé la réhabilitation de la centrale Mpiana Mwanga pour garantir à ces exploitations une source d’énergie. Comment ne pas saluer ce patriote qui a fait éviter à la République de payer des sommes exorbitantes des dommages et intérêts dans des procès en arbitrage ? Il a fallu du courage pour qu’il puisse construire une culture du retour à l’essentiel. D’ailleurs sous son leadership la société a déjà commencé la production de la cassiterite à Mitwaba.

Dans les années qui viennent, il sera possible de construire un autre pan de l’économie en partant de Manono et en s’ouvrant au sud-est du continent avec beaucoup d’arguments car entre-temps des hommes de conviction avec puissance de décision auront intériorisé la vision du chef de l’État et l’auront mise en application.

Phillipe NGWALA

Créé en 2022, le fonds social de la République n’était devenu que l’ombre de lui-même, survivant dans un contexte de vide juridique et n’agissant que de manière épisodique sur le tissu économique et social de la République. Il a fallu l’arrivée de Félix-Antoine Tshisekedi pour qu’un nouveau vent puisse y souffler avec une équipe nouvelle d’un leadership courageux et innovant. Le numéro un de cette structure, Phillipe NGWALA a vite fait de poser le vrai diagnostic et de construire un chemin critique vers les solutions. Ainsi restructuré par le chef de l’État en mai 2023, il est demandé aux animateurs de faire de cette institution une référence dans les domaines de la création d’emplois, d’amélioration de la protection et de l’inclusion sociale avec
une approche axée sur les concepts productifs, notamment la production des chaînes de valeur agricoles. En peu de temps Philippe NGWALA s’est mobilisé pour doter le FSRDC des instruments de gouvernance et de politique pour lui permettre de réaliser efficacement ses missions. Ce qui est génial, et qui fait de ce mandataire une perle rare, est aussi le fait que son génie dans les négociations et le montage professionnel des dossiers avec l’appui du gouvernement a permis d’obtenir le premier financement de la BAD à hauteur de 117 millions des dollars dans le cadre du Programme de transformation de l’agriculture (PTA) dont le Fonds est l’organe de coordination, de gestion et de mise en œuvre.

Raoul WAZENGA VITIMA

Il est au cœur du dispositif qui doit alimenter la nature et l’ampleur de l’indépendance économique par la maîtrise et la connaissance des gisements miniers du pays. Il est au cœur de cette politique en sa qualité de Directeur Général du service géologique national. Depuis son arrivée à la tête de cette structure clé, il a permis aux différents interlocuteurs de comprendre la vision du chef de l’État qui part de l’observation selon laquelle le monde est à la quête des ressources minérales stratégiques pour assurer la transition énergétique qui va nécessiter quantité importante des matières telles que le lithium, le nickel, le cobalt, les terres rares et bien d’autres substances. Cette quête ne pourra se faire sans que l’on ouvre de nouvelles mines.

Au même moment la conscience a saisi le fait que la RDC qui est un pays à tradition minière voit ses vieux gisements s’épuiser après plusieurs décennies d’exploitation. Le défi est alors très grand pour le service géologique national qui voit son rôle devenir urgent car il faut rapidement combler l’incertitude qui place sur les gisements restants du fait de la faiblesse, si pas de l’existence des nouvelles explorations. Voilà le rôle de ce service qui intervient pour promouvoir les activités d’investigation sur le territoire national afin d’améliorer la connaissance géologique.

Ils sont volontaires les cadres et agents de ce service pour permettre au pays, grâce aux méthodes de recherche appliquées et fondamentales, de relever le défi. À ce jour, sans encore des moyens conséquents, ils se battent pour procéder à la recherche géologique de base sur toute l’étendue du pays, pour procéder à la compilation et à la publications des informations relatives aux géosciences ainsi que la diffusion et la vulgarisation des dites informations. Le DG Wazenga est conscient qu’il faut innover en permanence.
Le pays est immense et c’est à peine que l’on connaît exactement ce qu’il possède. Il faut des hommes comme à l’époque de Stanley, véritables explorateurs pour étudier à fond ce pays et parvenir à dessiner la carte du géant qu’il est réellement.
Au service géologique national on prend ce travail très au sérieux. Il suffit d’un appui institutionnel pour que le miracle géologique puisse s’accomplir

Géopolis Hebdo

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