La Banque centrale du Congo (BCC) vient de publier ses états financiers de 2019 audités par le Cabinet d’étude Deloitte international, comprenant le bilan au 31 décembre 2019. Selon cette l’analyse sommaire des comptes annuels affiche un total bilant de 6 094 158 de CDF millions contre 4 451 962 millions de CDD à fin décembre 2018. Il s’y dégage une progression de 1 642 196 millions de CDF. Cette progression est le résultat des effets conjugués à l’actif comme au passif.
En effet à l’actif, l’on a noté l’augmentation des avoirs et créances en monnaies étrangères hors DTS, des avoirs et créances en DTS et des autres actifs, lesquels renseignent respectivement une hausse de CDF 976 162 millions (58,5%), de 59 887 millions de CDF (209,0%) et de 622 387 millions de CDF (41,8%) ; la réduction des avoirs et créances en monnaie nationale de 16 240 millions de CDF (1,3%).
Au passif, l’on note l’augmentation des engagements en monnaie nationale de 565 524 millions de CDF (22,4%), des engagements en monnaies étrangères hors DTS de 81 946 millions de CDF (67,3%), des engagements en DTS de 517 370 millions de CDF (37,6%) et des autres passifs de 522 946 millions de CDF (825,1%) ; la réduction des provisions pour risques et charges ainsi que le résultat de l’exercice respectivement de 4 806 millions de CDF (6,6%) et de 40 783 millions de CDF (77,5%).
D’après le cabinet Deloitte, les comptes annuels de la Banque centrale du Congo de l’exercice 2019 ont été essentiellement influencés par l’évolution des agrégats macro-économiques. Il s’agit de :
– Taux d’inflation moyen de 5,9 % à fin 2019 contre 31% à fin 2018 ;
– Taux directeur de 9% à fin 2019 contre 14% à fin 2018 ;
– Taux de change moyen du dollar américain par rapport au Franc congolais de USD 1=CDF 1 647,8 en 2019 contre USD 1=CDF 1 622,5 en 2018.
La publication de ce rapport est une réponse à l’exigence du Fonds monétaire international (FMI) avant de lancer des négociations, en vue d’un véritable programme d’assistance. Même si elle salue ce premier pas, la société civile congolaise continue d’estimer qu’on est bien loin de la transparence promise.
Géopolis Hebdo
