Le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka, séjourne depuis lundi dernier à Tunis capitale de la Tunisie, où il a pris part, mercredi 09 décembre 2020, à l’ouverture officielle de la 40ème Assemblée générale de l’Association internationale des Maires Francophones (AIMF). « La place du numérique dans le développement local », c’est le thème retenu cette année et autour duquel les participants à ce colloque vont cogiter en ateliers.
Dans son mot de circonstance en tant que gouverneur de la plus grande capitale francophone d’Afrique en terme des populations, Gentiny Ngobila a d’abord indiqué que ces assises sont le résultat d’intenses journées de travail qu’ils ont suivi à distance. « En dépit des crises sanitaire et sécuritaire, nous avons poursuivi notre réflexion et nous avons continué à mettre en oeuvre nos projets concrets de solidarité puisque nous avons bien plus investi cette année dans les opérations de terrain », a-t-il déclaré.
Devant ses collègues, le gouverneur de Kinshasa a précisé que ce colloque a pour objectif d’accompagner les élus locaux de ce réseau dans les ambiguïtés du nouveau monde. Parlant du rôle du numérique dans les communautés, Gentiny Ngobila a évoqué la Covid-19 qui a été un facteur de prise de conscience mais aussi un accélérateur.
A l’en croire, les différents ateliers tenus notamment sur la santé, l’éducation, le logement, l’approvisionnement agricole des villes voire sur les plateformes numériques, ont montré la force de cette connexion.
Pour le patron de la ville de Kinshasa, les surveillances et l’accaparement des organisations de citoyens, des bases de données peuvent avec les mêmes outils, avec leurs plateformes, avoir une démarche ou une utilisation vertueuse des réseaux sociaux.
Par ailleurs, Gentiny Ngobila reste d’avis qu’en dépit des risques et des perversions que présente le numérique, la capacité à réfléchir ensemble et à agir ensemble rend capable les maires des villes d’aller vers le mieux pour les concitoyens.
Selon lui, avec ces outils numériques, il est possible d’interroger et d’évaluer la puissance sociale des territoires tout en expérimentant la capacité d’action des sociétés locales.
Il a conclu en indiquant que le numérique permettra la dynamisation des fonctions démocratiques de la société.
Georges Kisapindu
