Société

Zoom : Sugardady , un phénomène qui prend de l’ampleur à Kinshasa

Autre temps, autre mœurs dit-on.
Kinshasa, capitale et miroir de la République démocratique du Congo ne cesse de surprendre depuis belle lurette par des phénomènes parfois banales, mais qui poussent à la réflexion.
Les conditions de vie étant devenues ce qu’elles sont aujourd’hui, ne donnent toujours pas une facilité chez le petit peuple de vivre aisément.

Il s’observe depuis peu, à « Kin la belle » un phénomène très surprenant qui laisse le commun de mortel un peu perplexe.

Sugadady, puisque c’est de ce sont il s’agit a pris de l’ampleur dans le chef des filles de Kinshasa.
La plupart de ces jeunes filles en majorité les étudiantes ont développé une autre manière de se faire de l’argent en dehors de leurs parents.

Tenez, les filles envieuses et ambitieuses se plongent dans ce services de « Suggardady » pour un but ultime de subvenir à leurs besoins.
En effet, le terme « Sugar daddy » est un anglicisme argotique utilisé pour désigner une relation dans laquelle un homme offre de l’argent et/ou des biens à une femme bien plus jeune que lui. Celui-ci est parfois désignée par l’expression « Sugar baby », en échange de services en nature.

Où trouver un Sugardaddy ou Sugarbaby

Avec l’avènement des nouvelles technologies de l’information et de la communication, (NTIC), il est évident que le monde est réduit à un village planétaire où les gens ne peuvent plus vivre en vase clos. Grâce aux multiples réseaux sociaux,
une jeune fille dans cette situation peut chercher un « Sugardaddy » via des sites internets qui existent déjà dans des pays développés mais aussi dans les villes, et celà pour plusieurs raisons.

Des nombreux sites web sont également utilisés pour trouver des « Sugar babys » et « Sugar daddys ». Où les partenaires de cette relation vont pouvoir discuter avec un ou plusieurs « Sugardaddys », afin de trouver celui qui va le plus leur convenir.

La plupart cherchent la compagnie des hommes intéressants et matures: de cette façon elles disposent de plus de temps libre quand le « Sugardaddy » donne l’occasion d’être plus à l’aise financièrement, et pas besoin de se surcharger avec un travail qui leur prendrai une grande partie de leur temps.
La relation de « Sugardady » se repose sur le respect.

Elle s’octroie généralement à la personne occupée qui veut avoir un style de relation amoureuse, qui aime sortir et se détendre, rire et s’amuser pendant son temps libre avec une jolie fille et en bonne compagnie, souvent avec des amis et d’autres femmes.

La réalité de la relation de « Suggardady » est que les relations et les rencontres amoureuses vont parfois bien au-delà des relations sexuelles.
Au début comme renseignent des nombreuses études faites en France peuvent effrayer et énerver les prétendants, sans savoir très bien ce de quoi ils peuvent trouver et discuter avec un éventuel futur conjoint ou conjointe jusqu’à ce qu’ils en trouvent un qui puisse leurs convenir.
La première chose à faire dans ce contact parfois hasardeux est de vérifier que ce rendez-vous possible est un vrai « Sugardaddy », pour démasquer d’éventuels faux ou Daddys salés selon lesquels la seule chose qu’ils recherchent est le sexe et ils ne veulent pas de relation à long terme.

A en croire ce témoignage d’une fille attachée à ce service dans le site France,connaître un « Sugardaddy » pour la première fois peut être intimidant, il est donc préférable de rester dans un espace public, se promener tout en parlant peut être beaucoup mieux que de rester dans une cafétéria ou un restaurant.

Si le courant passe bien entre vous, vous pouvez proposer le prochain rendez-vous. Le sujet peut être intimidant, mais vous devez le prendre avec une normalité totale, alors n’hésitez pas à leur demander avant de donner un deuxième rendez-vous à ce qu’ils veulent et expliquez très bien ce que vous êtes prêt à offrir.

Prostitution ou non?

Lucie, ancienne « Suggarbaby » a dans son témoignage publié par Benjamin carier le 12 févier 2018 sur la Rtbf relevée que la prostitution était loin derrière elle dans l’affaire « Suggardady ».

Mais elle a mis beaucoup de temps pour se reconstruire. « Ça m’a apporté plein de choses et plein de force et de caractère. Maintenant, ça laisse des séquelles. Je crois qu’on ne voit plus jamais les hommes de la même façon déjà. Il faut un long moment pour se reconstruire et reprendre confiance en ses capacités intellectuelles, j’ai envie de dire », indique-t-elle.

Si elle a réussi à s’en sortir c’est grâce à l’un de ses clients, elle estime que la plupart des jeunes filles qui ont démarré en même temps qu’elle continuent à se prostituer aujourd’hui.
Des certaines sources renseignement le début de ce phénomène est
l’Afrique .

Glodie, une kinoise croisée sur le boulevard Kimbuta dans la commune de N’djili rapporte que ce phénomène existe bel et bien dans la ville de Kinshasa, et continue à prendre une certaine ampleur.

 » j’ai connue des hommes à un âge bas parce-que mes parents n’avaient pas des moyens pour subvenir à mes besoins » , lache-t-elle.
Elle a laissé entendre que jusqu’à ce jour ses copains sont toujours plus âgés qu’elle puisque responsables et capables d’accomplir ses besoins à 70%.

Dans notre prochaine édition nous mettrons à votre disposition les résultats des dangers de ce service en Afrique.

Édouard Funda

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