Société

ESU : Quid de la gestion des universités et instituts supérieurs en RDC

Les universités et instituts supérieurs de la RDC figurent parmi les institutions de l’État qui doivent avoir une bonne réputation dans le chef de la population et des décideurs.
Il est un fait aujourd’hui que la situation socioéconomique du pays a impacter notamment le bon fonctionnement des universités et instituts supérieurs.

Quelques universités à l’instar de l’Unikin sont cités à tort sur comment elles fonctionnent.
Il y’a lieu ici de relever que certains établissements de l’enseignement supérieur et universitaire (ESU), sont objet des critiques dans leur gestion quotidienne.

Ce qui ets sur, beaucoup ne connaissent pas la réalité des universités.

Or, dans la gestion d’un établissement public de l’ESU, il est important de retenir 3 angles.
Il s’agit de l’angle académique, de l’angle administratif et de l’angle financier.

C’est le ministre de tutelle qui nome le chef d’établissement; celui-ci coordonne et est secondé des collaborateurs tous membres du comité de gestion qui sont chacun responsable de la gestion quotidienne de leurs secteurs.

Le secrétaire général académique, c’est lui qui s’occupe de la charge horaire à redistribuer aux enseignants.

Un professeur nouvellement nommé peut bien avoir une charge horaire.

En effet, selon les instructions académiques , à la fin de chaque année , tous les cours sont supposé vacant et doivent faire l’objet d’une nouvelle redistribution au début de l’année académique suivante en fonction de la qualification , de l’ancienneté et de compétences requise.

D’où certaines campagnes sur les universités montrent une méconnaissance des textes concernant le fonctionnement des établissements de l’ESU en RDC.
Un chef de travaux qui a défendu sa thèse et après être nommé professeur doit avoir sa charge horaire.

La loi no 18/ 038 du 29 décembre 2018 portant statut du personnel de l’enseignement supérieur, universitaire et recherches scientifiques donne les conditions d’avancement du personnel scientifique.

IFASIC, l’enfant modèle

Chaque établissent de l’ESU a sa politique de gestion pour maintenir non seulement sa réputation, mais aussi le niveau des étudiants, sinon il n’a plus sa raison d’être.

A l’Institut facultaire des sciences de l’information et de la communication (Ifasic) par exemple, un regard strict est jeté sur le choix et la nomination du personnel scientifique.

Selon les instructions académiques du ministère de tutelle , il est dit qu’en cette période particulière, épargner le plus possible les enseignants ayant plus de 60 ans en les dispensant d’assurer des enseignements théoriques en 1er et 2ième cycle , en privilégiant pour ces professeurs, l’encadrement des apprenants de 3ième cycle.

A l’ifasic, pour tout engagement, il y’a une démarche officiel jusqu’au ministère de tutelle sur le bien fondé de l’engagé, indique-t-on.

Au sein de cette grande école de journalisme en RDC, le mode gestion est à encourager.

Tenez, un assistant nouvellement nommé a droit à une prime de transport à l’interne chaque fin du mois en attendant sa mécanisation au ministère de tutelle.

Il y’a donc pas confusion entre salaire et prime de transport.

Il nous revient que l’Ifasic figure parmi les rare si pas la seule institution académique qui paye les 11ième mois, apprend-on des sources dignes de foi.

Cette institution est dirigée par un conseil de l’Institut qui est en fait l’organe suprême d’un établissement de l’ESU.

Au sein de cet organe, il y’a le comité de gestion, la représentation syndicale et le représentant des étudiants.

Après donc la lecture des académiques, il est apparu qu’aucune disposition n’a été violée dans les universités de Kinshasa.
Nous y reviendront

Pathou Kinzala Nkuka

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