Dans un rapport publié sur plus de 46 pages Global Witness avec des détails dignes d’une intrigue policière a publié un document qui tend à démontrer que la RD Congo serait le théâtre d’une grande maffia orchestrée par des groupes bien identifiés, maffia tendant à contourner les sanctions américaines qui touchent Dan Getler, l’homme d’affaires d’origine israélienne, présent au Congo depuis plusieurs années. Habitué à lire les scandales sur le pays de Lumumba, on serait passé à côté, et pourtant selon des déclarations des sources concomitantes proches du dossier, l’enquête en réalité n’en n’est pas une, car les documents sur lesquels se seraient basés Global Witness sont des faux et furent obtenus grâce à la corruption et à des falsifications.
Chose grave quand on sait que cette organisation a construit sa réputation sur son objectivité supposée et que plusieurs pays surtout en Afrique ont eu à induire leurs politiques publiques en s’inspirant des rapports de ces ongs. Hélas avec ce dossier les masques sont tombés et des noms apparaissent derrière le caractère « candide » de ces enseignes dits « civiles ». D’abord un nom celui du milliardaire Soros qui serait le visage derrière Global Witness et dont les intérêts marient curieusement les sujets traités par cette ONG. Un autre nom est celui William Bourdon, un célèbre avocat des droits de l’homme, fondateur de PPLAFF l’autre organisation qui signé ce rapport avec Global. S’adressant d’ailleurs à certains medias il semble avoir une fixation sur Dan Getler en exigeant de manière suspecte que des audits soient effectués sur ses entreprises en RDC. Mais ce rapport publié comporte des approximations qui tendent vers la diffamation au point que la banque Afriland qui est citée comme une plaque tournante des opérations de blanchissement a porté plainte contre Global Witness et PPLAFF à Paris. En effet en date du 1 juillet 2020, la société Afriland First Bank à déposer auprès du Procureur de la République à Paris une plainte penale contre ces deux organisations . (cfr le fac simulé ci-dessus ). Maitre Eric Moutet qui s’est adressé à l’un de nos confrères (zoom eco) a déclaré que cette action au pénal est suscitée par la nécessité de faire faire des actes d’enquête qui doivent prouver qu’ il y a eu des actes délictueux , des documents confidentiels ont été volés , ce qui est un secret bancaire, des faits de chantage et de corruption furent posés et la recherche frauduleuse des preuves a tout compromis . On voudrait savoir qui est vraiment derrière ces ONGS qui laminent des réputations sans aucun respect des droits de la personne. Ces pratiques doivent cesser pour que l’on mette le curseur sur la légalité. Le fait qu’il n’y ait pas de démonstration de ce qu’ils affirment et qu’ils se sont tout de même permis de le publier est une atteinte au droit de la défense et surtout à la présomption d’innocence a déclaré l’avocat d Afriland Bank.
La publication de ce rapport a suscité un tollé général dans le milieu des affaires en RD Congo d’autant plus qu’ il y a quelques mois , la Gécamines était montée au créneau pour démonter des affirmations similaires faites par un groupe d ONGS , au point que ce retour sur la sellette semble obéir à un agenda bien organisé et ne peut être innocent . On se souvient que l’enjeu reste la maitrise des immenses réserves qui sont au Congo et il est inadmissible que des opérateurs comme Dan Getler aient les clés d’accès aux ressources du Congo là où certaines multinationales butent sur la législation minière. Et pourtant on peut comprendre qu’ au moment où le Congo était infréquentable, certains hommes d’affaires comme Dan Getler ont pris le risque de parier sur la relance de l’économie congolaise. Aujourd hui l’avance sur le plan du business qu’ils ont pris met mal à l’aise ceux qui avaient parié sur la disparition de la RDcongo et qui ont d’ailleurs financé les guerres successives qui se sont révélées de guerre de rapine. Bon gré mal gré le Congo a résisté et grâce à une résilience digne des grands peuples, il est remonté vers les Nations souveraines en se donnant les moyens d’une politique publique responsable. A partir de ce moment il était normal que les entités de cette remontée soient attaquées et affaiblies. Les premières attaques furent lancées vers la Gécamines, seule entreprise aux capitaux de l’Etat qui avait déployé un vaste programme de relance. Mal lui en prix de vouloir auditer les différents partenariats signés dans le cadre des JV. C’est à ce moment-là qu’une campagne de diabolisation est lancée dans les medias étrangers avec comme finalité de décourager les élans de clarification décidés par les autorités du pays. La deuxième entité prise pour cible c’est effectivement les sociétés de Dan Geler, présenté sous le plus mauvais jour comme proche des politiques congolais dont bénéficiant des faveurs, il porte le chapeau Ces accusations lui valent déjà des sanctions du trésor américain et aujourd hui c’est une autre histoire qui est mise à nu pour l’accuser de tous les péchés d’Israël avec le rapport de Global Witness qui va bénéficier de l’aura des medias internationaux et qui va certainement faire des ravages dans le monde des affaires où la réputation, la bonne est un gage de succès.
Les politiques de diabolisation qui ont affaibli la RDC pendant de décennies semblent plus marcher car les opinions se sont rapprochées, les informations circulent et les différents acteurs sont à même de discerner les manipulations des vérités fluides. Le monde est devenu un village planétaire au point qu’aucune stratégie cachée ne peut le rester longtemps sans qu’elle puisse arriver à l’éclatement. Il y a sans doute des choses à dénoncer au Congo car personne ne peut affirmer que nous sommes dans le meilleur du monde, mais l’ONG Global witness s’est engagé sur un chemin du discrédit qui va entamer sérieusement son rayonnement international .
Adam Mwena Meji
