Politique

Une année de gestion de l’équipe Cédrick Tshizainga Les Lignes Maritimes Congolaises renaît de ses cendres

Nommé par ordonnance présidentielle le 10 juin 2020, c’est le 06 juillet de la même année que le Comité Cédrick Tshizainga entrera effectivement en fonction après une brève cérémonie de remise et reprise avec le Directeur Général intérimaire M. Jean-Marie Elese. Du 06 juillet 2020 au 06 juillet 2021, cela fait déjà une année, jour pour jour, depuis que M. Cédrick Tshizainga Kapumba a pris les commandes de la Direction Générale des Lignes Maritimes Congolaises (LMC, Société d’Etat) avec comme mission de lui rendre sa grandeur et sa gloire qu’elle avait il y a quatre décennies. Le patron des LMC est secondé dans cette tâche titanesque de relance de l’ex Compagnie Maritime du Zaïre (CMZ) par son Adjoint, M. Jean Claude Mukendi Mbiyamuenza. Douze mois après, les signes de la relance sont visibles et forcent respect et admiration. Aujourd’hui, les LMC ne sont plus compter comme l’un des canards boiteux ou dormants du Portefeuille de l’Etat. Le transporteur maritime officiel est en train de renaître de ses cendres.

En effet, dès la prise des fonctions, la Direction Générale s’était fixée plusieurs défis à relever dans cette entreprise du portefeuille de l’Etat qui était longtemps considérée comme un « canard boiteux ou dormant », afin d’espérer y apporter un sang neuf et de redonner l’image réelle du transporteur à la dimension des ambitions de la République Démocratique du Congo (RDC).
Il faut dire qu’à ses débuts, la nouvelle équipe dirigeante s’était fixés cinq (5) défis majeurs qui devraient être résolus absolument avant toute chose. Il s’agit de : 1) Confirmer l’existence de l’entreprise, 2) Etre valablement présente dans toutes les portes d’entrées de la République, 3) Etre présente sur le territoire national, 4) Regagner la confiance des congolais, et enfin, 5) Rajeunir le capital humain.

Après avoir pris les commandes de l’Armement National, l’honorable Cédrick Tshizainga est en train de gagner à pas des géants et sans tambours, ni trompettes, le pari de la relance et celui de la visibilité de l’entreprise, car il était anormal de présenter les LMC au commun des mortels qu’en rappelant l’ancienne appellation de la 2ème République (CMZ).
« Nous nous sommes engagés à rendre ce géant des mers existant et visible par une forte campagne d’image à travers les médias sur toute la République. Un magazine trimestriel d’informations a été mise en place « la Marine », un hebdomadaire d’informations « la Marine Hebdo », et notre site d’actualité www.lmc.cd sont lancés dans le but d’informer le public de nos activités, et vous informez chaque fois que l’actualité l’exige », s’est félicité le Directeur Général des LMC.

Dans sa mission principale, celle du transporteur d’État, il était impérieux que les LMC soient présentes sur tous les corridors, et petit à petit, ce défi est en pleine concrétisation. La Direction Provinciale du Kongo Central est désormais devenue la Direction d’Exploitation Ouest basée à Matadi. C’est cette dernière qui gère la partie Ouest du pays et les représentations des LMC à Luanda (Angola) et à Pointe-Noire (République du Congo). Boma est devenue une sous-Direction, et les LMC comptent désormais une représentation à Moanda.
Dans la partie enclavée du pays, le géant des mers est désormais présent. Une Direction d’Exploitation Sud-Est est ouverte. Basée à Lubumbashi dans le Haut-Katanga, celle-ci gère les représentations de Mombasa au Kenya et de Dar-es-salam en Tanzanie, les représentations de Kolwezi dans le Lualaba et de Kalemie dans le Tanganyika. Dans la partie Est du pays, des représentations sont en pleines ouvertures, à Bukavu dans le Sud-Kivu, à Bunia dans l’Ituri et à Goma dans le Nord-Kivu dans l’objectif de renforcer la participation dans la desserte de la RDC et de ramener à l’État congolais, actionnaire majoritaire et unique, les dividendes générées par son commerce extérieur.

Qu’en est-il du rajeunissement du capital humain ? « A ce jour, cette question est positivement résolue », indique la Direction Générale. Selon notre source, « c’est un pari gagné, alors que très peu y ont cru ».
À l’arrivée du Comité Tshizainga Cédrick, la moyenne d’âge des agents et cadres de cette l’entreprise étatique était de 54 ans. « A ce jour, nous sommes fiers d’annoncer que la moyenne d’âge est de 30 ans et les LMC font désormais rêver la jeunesse congolaise ».

Au niveau social, plusieurs agents retraités bénéficieront de leurs dus longtemps attendus afin qu’ils jouissent de leurs pensions. Pour l’année 2021, plusieurs actions sont à mener. Il faut : 1) Assurer la visibilité et la compétitivité du personnel, 2) Accroître le chiffre d’affaires, 3) Accroître la part des marchés, 4) Réfectionner le centre médical, 5) Accroître la rentabilité des navires et maîtriser leur rotation par un suivi rigoureux des escales, 6) Améliorer la gestion des conteneurs, 7) Gérer les ports secs, 8) Organiser le système de perception des droits de trafic à l’Est et au Sud du pays et la perception desdits droits, 9) Fidéliser la clientèle acquise grâce à une approche marketing de proximité, et enfin, 10) Mener des études profondes pour le développement des LMC S.A. Cette liste d’actions à mener n’est pas exhaustive.

Retenons que d’une manière générale, ces stratégies et ces actions programmées vont répondre aux besoins ci-après : la gestion de l’exploitation, l’assainissement, le rajeunissement et le renforcement des capacités du personnel, l’augmentation du chiffre d’affaires, la visibilité et l’extension de la société.

Une nouvelle ligne lancée

La matérialisation de l’ambitieux Plan triennal de relance est désormais une réalité. Le Directeur Général a inauguré en début du mois de Mai 2021 une nouvelle ligne, une première Africaine qui relie dans un premier temps le port de Walis-bay en Namibie au port de Matadi en RDC et très bientôt, elle devra relier les ports africains. Cette ligne partira de Mombasa (Kenya) jusqu’à Kribi (Cameroun) en passant par Dar-es-salam (Tanzanie), Beira (Mozambique), Durban (Afrique du Sud), Walvis-Bay (Namibie), Lobito et Luanda (Angola), Boma et Matadi (RDC), Pointe-Noire (Congo-Brazzaville). Un motif de plus de satisfaction du personnel.

Au regard du travail abattu, 2021 est une année des réalisations pour cette société étatique. Plusieurs lignes seront lancées : une ligne va relier le Proche-Orient à l’Afrique. Elle partira de Dubaï (Emirats Arabes Unis) afin de desservir le corridor Nord : Mombasa et Dar-es-salam et le corridor central qui va desservir les provinces de l’Ituri, du Nord-Kivu, du Sud-Kivu, et le grand Oriental. Et une autre va relier l’Asie à l’Afrique. Elle partira de la Chine jusqu’à Mombasa et Dar-es-salam.
Afin de se confirmer comme le transporteur multimodal attitré, 3 axes routiers seront très prochainement ouverts dans le but de faciliter le connaissement direct, porte-à-porte, BLT.

« Avec le nouveau vent qui souffle et apporte changement au sein de l’Armement National, nous restons convaincus qu’avec la détermination qui nous animent, nous ferons de cette entreprise, dans un futur proche, le transporteur à la dimension des ambitions de la République Démocratique du Congo. Les agents et cadres, nous avons tous un seul objectif, réussir. », a prédit le Directeur Général, Cédrick Tshizainga Kapumba. Joyeux l’an 1 à la Direction Générale !

Blandine Bampala

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