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Centre culturel d’Afrique centrale : Alexis Gisaro rassure et donne des assurances sur la fin imminente des travaux

A quand l’inauguration du Centre culturel d’Afrique centrale (CCAC) et de l’Institut national des arts (INA), resté longtemps locataire sur l’avenue du Commerce dans un immeuble appartenant à une banque de la place ? C’est la question qui se pose avec acuité dans le microcosme culturel Congolais. Pour trouver la réponse à cette question, Géopolis Hebdo a diligenté une petite enquête au sein du Ministère chargé de la gestion des Infrastructures et Travaux Publics (ITP). Des sources concordantes, nous apprenons qu’il reste encore quelques problèmes à régler dont les petits travaux à terminer. L’autre inquiétude, c’est la difficulté pour l’obtention d’un espace pour l’emplacement de la base-vie et la problématique du raccordement du site en eau potable et électricité.

Plus d’inquiétudes sur l’achèvement des petits travaux de la construction du Centre culturel d’Afrique Centrale et de l’Institut National des Arts en face du palais du peuple. Lundi 29 janvier 2024, le Ministre d’État, au cours d’une séance de travail avec le représentant de l’entreprise Beijing Urban Construction Group (BUCG) qui exécute les travaux, a donné des assurances sur les deux difficultés majeures dont l’obtention d’un espace pour l’emplacement de la base-vie et la problématique du raccordement du site en eau et électricité.

Concernant la première préoccupation, le Secrétaire général aux ITP, Georges Koshi Gimeya a fait savoir aux hôtes d’Alexis Gisaro qu’un espace de 6 950m² est trouvé sur le boulevard Triomphale grâce à la collaboration avec le Gouvernement provincial de Kinshasa. A la question du raccordement du site en eau et en électricité,  » toutes les requêtes sont introduites au Ministère des Finances pour l’approvisionnement de leur compte incessamment  », a rassuré le Ministre d’État aux ITP.

 » L’assurance que le gouvernement donne à la société BUCG est celle de mettre tous les moyens à leurs dispositions de manière à ce que d’ici la fin du mois d’avril que les travaux puissent être reçus par le Gouvernement […]  », a précisé Georges Koshi.

Sur le chantier, selon le constat fait par le journal de l’avenue Isiro, les travaux de ce plus grand Centre culturel d’Afrique Centrale évoluent maintenant à pas de géant après avoir évolué pendant beaucoup de mois à pas de tortue. Les travaux financés en grande partie par le trésor public, ainsi que par une contribution significative du gouvernement chinois, devraient en principe durer 30 mois. Lancés le mardi 15 octobre 2019, par le chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, les travaux de construction du Centre culturel d’Afrique centrale, situé en face du palais du peuple, dans la commune de Kasa-Vubu, dont le coût des travaux est évalué à 100 millions de dollars américains, ne sont pas toujours achevés 5 ans après alors que ceux du Centre financier de Kinshasa, plus grands en terme d’envergure, n’ont pris que moins de 2 ans. Fait insolite.

Le Centre culturel en construction sera le plus grand d’Afrique centrale. Il abritera notamment 2 grandes salles dont l’une de 2.000 places assises, et l’autre de 800. Comparable à celui de Rabat au Maroc, le CCAC aura un grand gymnase, un studio de recherche et d’enregistrement musical, ainsi que les salles de l’INA.

Notons que les travaux de construction sur ce site avaient fait l’objet d’un conflit foncier entre la Coopération chinoise et la société Richesse Taylor. Les travaux avaient repris sur instructions du Premier Ministre de l’époque, Ilunga Ilunkamba qui donna l’autorisation après sa descente sur terrain, au Ministre de l’Urbanisme et Habitat, Puis Mwabilu, et au Ministre d’État à la Coopération Internationale, Guillaume Manjolo, de signer deux arrêtés. L’un portant report de l’arrêté du 14 octobre 2016 et l’autre portant désaffectation d’une portion de terre en faveur de la coopération Sino Congolaise.

Ensuite, le chef du gouvernement Ilunga Ilunkamba présidera lui-même à la Primature la cérémonie de signature de ces deux arrêtés ministériels pour la réalisation de ce don du gouvernement chinois à la RDC. Il avait été question de mettre fin d’abord à la superposition des arrêtés en abrogeant celui qui attribuait la même concession à la société Richesse Taylor. Sauf imprévu, son inauguration interviendra au mois d’avril 2024.

Dieudonné Buanali

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