Politique

Depuis son adhésion à l’Union Sacrée : Julien Paluku cible d’une campagne de dénigrement

L’espace politique est en mutation avec la mise en place de l’union sacrée. Felix Antoine Tshisekedi avait depuis le 6 décembre dernier lancé un appel à tous ceux qui aiment le Congo et qui veulent s’associer à lui pour mettre en action les éléments de sa vision de le rejoindre dans une union sacrée. En fonction de leur perception respective, de leur lecture des enjeux certains membres de la classe politique au décidé à l’instar de Julien Paluku de rejoindre cette dynamique car selon eux elle correspond à l’idée même qu’ils se font de la responsabilité politique et historique. Dans le meilleur des mondes, cette attitude normale ne pouvait qu’enrichir l’expérience démocratique.

Mais c’était sans compter avec l’esprit machiavélique qui hante parfois certaines officines qui sont incapables d’intégrer la dynamique politique et qui se sont spécialisées dans des attaques et des dénigrements. Il a fallu au ministre de l’industrie de dire qu’il était au cœur de cette dynamique car elle était pour lui et son regroupement un moyen de rencontrer les problèmes du peuple, il est devenu l’ennemi à abattre. Depuis quelques jours il est la cible d’une campagne de dénigrement – impropre et indigne car elle se construit avec des arguments sortis de leur contexte et de leur sens.

Julien Paluku fait peur, il est un politique construit sur l’expérience de terrain, il n’est pas le produit d’une génération spontanée, c’est pourquoi ces attaques n’ont pas la chance d’aboutir à désespérer les membres de l’union sacrée, qui savant à qui ils pont affaire. Cet homme d’Etat a assumé les voix de sa conscience, il n’a pas renié ses anciennes alliances, il a par contre adhéré à un mécanisme politique capable d’aborder dans la sérénité et la plus grande efficacité les questions de la république a déclaré, l’un de ses proches. Pour les sources proches du dossier ; le ministre de l’industrie a surpris beaucoup des personnes qui croyaient qu’il allait préserver une posture de confort en restant en dehors de cette crise. Comment penser qu’un homme politique qui a fourbi ses premières armes dans l’épicentre de cette violence criminelle qu’est aujourd’hui Beni et Butembo. Un tel homme politique ne peut être guidé que par la recherche de l’intérêt général, même si par ailleurs on peut le retrouver dans un camp politique, c’est avec l’espoir d’œuvrer pour la satisfaction des besoins de la population.

De tous ceux qui se sont engagés dans l’union sacrée il y a ceux qui sont des socles pour l’érection des politiques publiques ; leur force de proposition est connue et c’est pour cela qui ils sont des travailleurs acharnés dans la cause publique. Que ces hommes et femmes aient été adversaires politiques par le passé ne fait pas d’eux des ennemis, car ils ont en commun la cause nationale.

C’est dans cet ordre d’idées qu’il faut mettre les propos tenus lors des joutes politiques, pendant les campagnes électorales. On peut dire que c’est de bonne guerre que pendant ces moments les distanciations politiques soient prononcées. Mais quand sonne le tocsin de la fin de la période électorale, il est de bon ton que la courtoisie électorale revienne dans les discours des uns et des autres. La politique est le domaine par excellence de l’expression de la liberté, chaque acte est supposé être posé en usant de sa propre liberté, c’est pourquoi c’est aussi le champ du respect mutuel car devant la conscience de chacun il est son seul juge. Mais la culture de l’intolérance dont la base est l’étroitesse de vue est à l’origine de cette autre habitude de la diabolisation. Qu’un responsable politique use de sa liberté et décide de suivre un autre itinéraire au nom de sa liberté de conscience, il est traité de tous les noms et personne ne lui accorde le bénéficie de la bonne foi. Voilà que des vidéos datant de la campagne électorale sont utilisées pour montrer que Julien Paluku avait parlé en mal de son adversaire d’autres fois, à l’époque candidat de l’opposition notamment ….Félix Antoine Tshisekedi. Hier adversaires aujourd’hui partenaires, c’est cela aussi l’essence de la politique et entre gentlemen la chose est bien comprise.

Mais vouloir aujourd’hui briser le lien institutionnel entre un ministre et son président de la République c’est gravement manquer à la loin des proportions d’autant plus que les deux hommes politiques se sont retrouvés sur la seule plateforme à même de produire des vraies convergences, à savoir la protection de l’intérêt collectif. Le service de communication du ministre Julien Paluku que nous avons contacté n’a pas voulu réserver une réponse formelle à ces attaques mais les a classées parmi les réflexes de grande frustration pour des politiques désespérés. Pour Julien Paluku et selon ses proches, l’adhésion à l’union sacrée est un acte de conscience politique et de responsabilité historique, c’est la résultante d’une dialectique de comparaison des moyens utilisés et de la persistance des problèmes rencontrés. L’union sacrée a l’obligation de réussir car elle s’est constituée sur l’amour de la patrie et l’intérêt général en dépassant pour une foi le reflexe politique de conquête ou de conservation du pouvoir.

Robert Tanzey

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